Yallah fait son entrée dans le dictionnaire de l'UMP

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Le truc à la mode pour faire parler de soi, c’est le lipdub. Avec quelques dizaines de participants, une chanson entraînante, quelques heures de répétition, on peut obtenir des clips plus ou moins sympas. Même les élèves de grandes écoles comme l’X ou HEC s’y mettent (à quand l’ENA au fait?…). C’est frais, c’est jeune, on n’est pas forcé d’apprécier, mais bon, ça peut passer.

Mais quand il s’agit de l’UMP, là ça commence à grincer. Voir une brochette de ministres ou de responsables UP se trémousser sur un refrain simpliste – « tous ceux qui veulent changer le monde » – ce n’est pas courant, ni vraiment attendu, encore moins souhaitable. Eric Besson, Rama Yade, Valérie Pécresse, Xavier Darcos, Xavier Bertrand, Rachida Dati, Christine Lagarde, etc. Ils y sont presque tous, à l’exception de Brice Hortefeux et de Roselyne Bachelot (mais peut-être les ai-je manqués).

Se dire que ces brillants chanteurs représentent l’état, l’exécutif, la nation, cela peut laisser songeur sur les dérives de la politique spectacle. Mais ce n’est pas la seule surprise. Au passage, vers les 2″30, on note un plan sur un plateau de Scrabble qui m’a passablement intrigué:

lipdub-ump

Oui, vous y êtes, jeunes (13 points), populaires (14 points) et … yallah (18 points).  Pour ceux qui ne parlent pas de langues orientales, Yallah signifie « allons-y » en arabe. Rien à dire, en plein débat sur l’identité nationale, ce « Yallah » vaut toutes les explications du monde.

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