Vanilla Sky
Sorti en 2001, Vanilla Sky est un thriller psychologique, remake d’un film espagnol sorti quelques années auparavant, Abre Los Ojos. J’avais complètement oublié le scénario et la trame de cette histoire, et c’est avec un réel plaisir que je l’ai revu hier soir sur Amazon Prime.
Le film est porté par un trio d’acteurs qui étaient alors à l’apogée de leurs carrières : Cameron Diaz, Pénélope Cruz – c’était aussi l’époque des noms de 4 lettres finissant par un « z » – et surtout Tom Cruise, qui traversait alors la période la plus prolifique de sa vie d’acteur, avec des rôles à sa dimension. Il y joue un de ses meilleurs rôles, celui de l’héritier d’une maison d’édition à succès, à qui tout réussit, et qui prend la vie à la légère, jusqu’au jour où il est victime d’un drame personnel. Sorti défiguré d’un accident de voiture où son ex-petite amie trouve la mort, il bascule dans un monde onirique dont il ne sortira qu’au terme d’un final hallucinant.
Sans être le film du siècle, Vanilla Sky mérite d’être vu ou revu. Il appartient à cette famille de films durant lesquels le spectateur est balloté d’une interprétation à l’autre, sans avoir de repère fixe lui permettant de saisir la trame de l’histoire, et où chaque piste détruit les hypothèses précédentes. Un régal jusqu’à la fin.
Sans oublier cette scène d’ouverture magnifique, qui n’est pas sans rappeler ces quelques jours de confinement…
PS: le spectateur attentif remarquera un subtil changement de véhicule entre la scène précédente et celle qui la suit dans le film. Changement volontaire ?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec