Une année de Sarkozitude
Tous les medias reviennent sur le premier anniversaire de l’élection de Nicolas Sarkozy, et rappellent que seuls Chirac et lui ont atteint de tels niveaux d’insatisfaction auprès des électeurs, quelques mois après leur élection. Les grèves de 1995 avaient rapidement scellé le sort du niveau de popularité de Jacques Chirac, le bling-bling, la chute du pouvoir d’achat et Carla Bruni et le contexte économique morose ont eu raison de la sympathie de l’actuel président.
Mais au-delà, quel bilan tirer de ces quelques mois? Personnellement, je trouve que pour une équipe mêlant débutants et politiques aguerris, Nicolas Sarkozy ne s’en est pas si mal tiré.
- Une image plutôt positive à l’extérieur du territoire
- Quelques visites suprenantes, comme celles de Muamar Khadafi ou de Shimon Peres
- Un niveau d’imagination plutôt poussé dans les propositions faites par les différentes commission, particulièrement le rapport Attali
- Ce qu’il faut de lustre et de people pour faire parler dans les chumières (n’en déplaisent à ses détracteurs, les affres des familles Mitterrand ou Chirac n’étaient pas plus glorieuses)
Quant au contexte économique, à la crise du crédit, à la montée du prix de l’essence ou de celui des paquets de pâtes, je ne pense pas qu’il faille lui en tenir rigueur. Après tout, le même contexte s’est établi sur le reste de la planète, et on verra, d’ici quelques mois, quels sont les états qui auront su tirer leur épingle du jeu. Allez Sarko, épate nous encore quatre ans, on fera le bilan à ce moment là.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec