Un semi par mois pendant un an: le bilan
Il y a de cela quelques mois, au sortir du semi-marathon de Boulogne, je m’étais promis de courir un semi par mois. J’ai tenu douze échéances consécutives, respectant un écart de 3 à 5 semaines pratiquement entre deux courses. Au terme de ces douze semis, il est l’heure de tirer un premier bilan.
Courir un semi-marathon par mois, ce n’est pas si difficile, en fait. Il suffit de s’entretenir assez régulièrement. Je n’ai pas eu besoin de faire beaucoup de sorties longues, mais plutôt de courir deux à trois fois par semaine, histoire d’aligner entre 15 et 20 kilomètres par semaine. Au final, cela fait un assez gros cumul sur une année (environ 1000km), bien supérieur à ma moyenne annuelle habituelle (entre 550 et 650km).
Certains me taxeront de manque d’originalité, mais j’ai pratiquement assez peu varié les parcours. En tout, il y en eut 5: celui consistant à faire 5 fois le tour de Longchamp (plus 1/R maison), celui consistant à faire 6 fois le tour du lac supérieur de la Porte Dauphine, l’enchaînement des trois hippodromes de l’ouest parisien, un parcours Bois de Boulogne / Avenue Foch / Champs Élysées / Quai rive droite, et le Juan / Cannes. Je les ai courus seul, à l’exception du semi des 3 hippodromes avec Ludovic Daby et celui passant par les Champs et les Quais, avec Jonathan Goldberg qui préparait son marathon de Paris.
Contrairement à ce que je pensais au moment de m’engager dans ce défi, mes performances n’ont pas évolué dans le bon sens. Le dernier semi, ce matin, fut même le pire de tous, bien au-delà de deux heures. La faute à la fatigue ou au manque de sommeil? Peut-être. La faute également à une petite blessure, la seule contractée cette année, un début de périostite probablement dû à un entraînement excessif en juillet et en août. Et comme le dit mon ami Sam Z., il faut aussi de temps en temps regarder sa carte d’identité pour se souvenir de sa date de naissance et calmer ses ardeurs…
Est-ce une bonne idée de continuer à courir des semi-marathons à ce rythme? Je n’en sais rien. Il y a quelques mois, constatant la relative facilité avec laquelle je pouvais courir cette distance, je me suis même demandé si je ne pourrais pas en courir un toutes les deux semaines. Mais après celui de ce matin, entrecoupé de séquences au pas, je me demande si le jeu en vaut la chandelle. Un peu de repos s’impose…
Date | Parcours | Temps | Avec |
---|---|---|---|
28/10/2018 | 3 hippodromes | 1h55mn | Seul |
18/11/2018 | Semi de Boulogne | 1h56mn | Pourimland |
30/12/2018 | Longchamp | 1h54mn | Seul |
20/1/2019 | 3 Hippodromes | 1h54mn | Ludovic |
17/2/2019 | Dauphine | 1h51mn | Seul |
21/3/2019 | Ouest parisien | 2h04mn | Jonathan |
23/4/2019 | Longchamp | 1h56mn | Seul |
19/5/2019 | Dauphine | 1h53mn | Seul |
16/6/2019 | Dauphine | 1h54mn | Seul |
7/7/2019 | Dauphine | 1h58mn | Seul |
15/8/2019 | Juan/Cannes | 2h06mn | Seul |
22/9/2019 | Dauphine | 2h18mn | Seul |
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
2 remarques :
– j’ai d’abord cru que tu allais parler de jardinage (et que tu avais oublié un « S »
– Tes trajets sont socialement marqués : Bois de Boulogne-avenue Foch-Champs-Elysées et Juan les pins-Cannes !
Comme quoi, on n’est pas tous pareils !
Bravo en tout cas et ne casse pas la machine, à nos ages on a du mal à trouver des pièces d’origine !
Très marqués ouest parisien. Mais si j’étais allé courir dans l’est, tu imagines mon empreinte carbone… 🙂