Un conflit paradoxal
Le conflit qui oppose Israel aux forces du Hezbollah, cette 6e guerre israelo-arabe comme la qualifie Alexandre Adler, ne me rappelle aucun des conflits précédents.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
« invitant lesdites population à rejoindre des zones exemptes de combat. […] On parle de la volonté israelienne de détruire le Liban: aeroport mis hors d’état de fonctionner, routes bombardées, blocus maritime. Est-c evraiment là une méthode pour détuire le Liban? Ou plutôt un moyen rapide d’empêcher les terroristes d’extrader les otages israeliens vers Dams ou Téhéran? »
Vous ne trouvez pas étrange de justifier les destructions d’infrastructures de cette manière ? Les populations civiles n’emprunteraient pas les mêmes voies de communications que les terroristes qui extradent des prisonniers ?
Je pense que le conflit qui anime cette partie du globe a largement dépassé (depuis le début) la « simple » étendue d’un enlèvement de soldats, et je ne crois pas qu’une seule des opérations menées par Israël n’ai pour objectif (à court ou moyen terme) de retrouver ces soldats en vie, comme peuvent le dire certains spécialistes du proche orient http://www.france5.fr/cdanslair/index.cfm
La seule justification acceptable de la destruction des voies de communications serait plutôt la destabilisation de la logistique du Hezbollah.
« On parle de la volonté israelienne de détruire le Liban: aeroport mis hors d’état de fonctionner, routes bombardées, blocus maritime. […] Seules les zones ou le Hezbollah a étendu son influence ou s’est soldiement implanté sont touchées par les frappes etremement ciblées des appareils israeliens.
A l’inverse, les 2200 roquettes tirées en 10 jours ont touché tout et n’importé quoi. Volonté de détruire à l’etat brute […]. »
Je ne crois pas que l’on puisse tirer de telles conclusions. Il est clair que les deux camps veulent affaiblir celui d’en face. Mais la différence est dans la technologie utilisée. D’un côté les israëliens ont les moyens d’effectuer des « frappes chirugicales ». Les bombardements millimétrés touchent forcément des objectifs stratégiques. De l’autres le Hezbollah qui a à sa disposition des roquettes Katioucha, sans guidage à bord. Heureusement d’ailleurs, car nul doute que si le Hezbollah pouvait choisir ses cibles, ses attaques seraient probablement plus meurtrières ou/et auraient des plus grandes conséquences sur les infrastructures d’Israël.