Ubériser un marché: quels risques … et quelles opportunités?
Chaque année, David Fayon sonde ses lecteurs pour élire le mot numérique de l’année. En 2015, j’ai voté pour « ubériser« , et je suis certain que c’est lui qui sortira vainqueur de ce mini-sondage, face à flat design, licorne ou transhumanisme.
Pourquoi? Parce que ce néologisme, né de l’impact de la société Uber, venue en quelques mois bousculer le secteur du transport urbain et des taxis, dans plusieurs grande villes occidentales, est en train de devenir un standard, dès qu’il s’agit de définir le caractère d’une startup capable de révolutionner un secteur. Et de fait, tout le monde veut ubériser son marché, ses concurrents (on parle même d’un acteur du secteur des VTC qui voudrait ubériser Uber…).
Mais est-ce vraiment sans risque, et l’ubérisation d’un secteur est-elle une stratégie gagnante … ou particulièrement risquée? Les récentes grèves et manifestations qui ont conduit le gouvernement à interdire le service UberPOP montrent qu’on ne peut, effectivement, pas tout se permettre, sous prétexte d’ubériser une profession.
Les risques et les opportunités de l’ubérisation, c’est le thème de la soirée organisée par le cabinet ALTO Avocats, qui accompagne les besoins juridiques de nombreuses startups parisiennes, se propose d’étudier lors d’une soirée organisée le 16 décembre prochain, de 19h30 à 22h, dans leurs locaux 9 rue Tassé à Paris, et lors de laquelle j’aurai le plaisir d’exprimer mon point de vue en compagnie d’Alexandre QUINTARD KAIGRE, directeur des affaires publiques d’Uber France.
Cet événement est ouvert à tous. Entrée libre, mais inscription préalable obligatoire.
Découvrez d'autres articles sur ce thème...
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
2 réflexions sur “ Ubériser un marché: quels risques … et quelles opportunités? ”