Tralala
Un chanteur de rue, en passe de devenir un clochard, rencontre une jeune fille, toute de bleu vêtue, avec qui il partage un après-midi, avant que la belle ne se sauve, non sans oublier un briquet sur lequel est inscrit le nom d’une ville où se déroulent des miracles : Lourdes.
Prenant son courage à deux mains, le clochard en question débarque dans cette ville, et part à la recherche de l’apparition de la veille, un parcours qui va l’amener à prendre la place d’un autre, un chanteur disparu aux Etats-Unis vingt ans plus tôt, et que sa famille – et ses amours – n’attendaient plus.
Voilà, je n’en dis pas plus. Mise sous la forme d’une comédie musicale, cette histoire à dormir debout aurait pu déchaîner les passions. Mais en réalité, à l’exception de quelques moments burlesques, il manque quelque chose à ce film. Mathieu Amalric n’est pourtant pas mauvais, en bougre illuminé. Et le sourire de Melanie Thierry illumine à de nombreuses occasions. Mais les chansons, passablement ennuyeuses, le rythme, d’une lenteur absolue, et plein d’autres détails font qu’on se surprend à bailler plus que d’accoutumée.
Seuls les rares moments de rap des deux neveux m’ont fait sortir de la léthargie. Ne les ratez pas.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec