Thor : Love and Thunder
À force d’enchaîner les suites plus ou moins farfelues, il fallait que ça arrive : voici un gros navet Marvel. Au moins aussi gros que les biceps de Chris Hemsworth. Pourtant, les premiers opus de Thor n’était pas trop mal réussis, alliant un certain humour décalé à l’univers fantasmagorique des héros d’Asgard.
Mais voilà, l’épisode 4 tombe un travers classique : faire tourner le drame autour du kidnapping d’enfants. Un sujet délicat, qui peut vite devenir un tantinet niaiseux. Et c’est bien le cas ici. Il faut dire qu’en l’occurrence, ce ne sont pas n’importe quels enfants, puisque les rôles sont tenus … par les enfants mêmes des acteurs du film. Voici donc les jeunes Hemsworth, Millepied (Nathalie Portman est madame Millepied dans le civil) ou Crowe, projetés entre les mains d’un vilain (incarné par Christian Bale) vraiment vilain, puisque son projet à lui, c’est ni plus ni moins que de tuer tous les dieux… Mais heureusement, Thor et madame Thor sont là.
La suite, je vous laisse la découvrir tous seuls. Ça ne vole pas très haut, c’est poussif, bref, ça manque de génie. Et malgré un Russel Crowe qui fait ce qu’il peut dans son rôle de Zeus, on baille encore plus souvent que dans les Marvel les plus récents.
À réserver pour les soirées où vous n’avez vraiment, mais alors vraiment, rien d’autre à voir…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec