The Apprentice
Sortir un biopic sur un candidat à l’élection présidentielle quelques semaines avant le scrutin, il fallait l’oser ! C’est ce qu’a osé faire le réalisateur iranien Ali Abbasi, et sur un candidat hautement sulfureux : Donald Trump !
Ce film d’environ deux heures ne retrace évidemment pas toute la carrière de l’ancien président, et se focalise sur une période d’une vingtaine d’années, celle qui marque l’ascension du fils de Fred et Mary Anne Trump. Campé par un solide Sebastian Stan, le jeune Trump veut faire fortune, en enchaînant les coups les plus audacieux comme les plus tordus, afin de construire une fortune immobilière d’abord à New-York, puis à Atlantic City.
Mais dans ce milieu si particulier, et dans une Amérique en crise, qui sort de 15 années de guerre du Vietnam, personne na va faire de cadeaux au jeune Donald Trump. Pour parvenir à ses fins, Trump va s’appuyer sur un personnage clef, tout aussi sulfureux que lui, et qui est en réalité le personnage le plus intéressant du film : Roy Cohn.
Incarné par un formidable Jeremy Strong, cet avocat new-yorkais proche du parti républicain, qui se vante d’avoir contribué à expédier les époux Rosenberg à la chaise électrique, est prêt à tous les coups tordus. Le film est centré sur la relation entre ces deux personnages, et exprime une thèse simple : c’est auprès de ce mauvais génie que Donald Trump a fait son apprentissage.
Jusqu’à dépasser son maître…
Si vous vous demandez comment tout cela a pu être possible, voici une petite video qui vaut également le coup…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec