Spider-Man: Into the Spider-Verse
De manière générale, je ne suis pas un grand fan des histoires de multivers et d’univers Spiderman parallèles. Adepte des récits bien cadrés, j’y vois une tendance à chercher à exploiter la franchise au-delà du nécessaire, et par le truchement d’une subtilité quantique appelée à remplacer un bon travail sur le scénario.
C’est donc à reculons, et pas vraiment convaincu, qu’après la n-ième demande des ados du foyer, j’ai accepté de voir ce film d’animation.
Et bien pour être franc, j’ai passé un très bon moment, probablement le meilleur moment en compagnie d’un film de l’univers Marvel depuis pas mal d’années. Il faut dire que les aller-retour à répétition entre les films en salle et les séries ont fini de me lasser. Je n’ai absolument pas envie de me taper 18 heures d’une série pour comprendre ce qui se passe dans une salle obscure. Un film doit être capable de tenir à lui tout seul.
Ce film d’animation fait, il est vrai, de nombreuses références à d’autres opus de l’univers Spiderman. Mais inutile de les réviser, on peut apprécier son scénario d’un bloc. Un scénario somme toute assez banal, de film de super-héros, confrontés à un super-méchant qui a un problème existentiel à régler : on ne sort pas de l’ordinaire.
Mais la multiplication des moutures de Spiderman, dont deux complètement déjantées (devinez lesquelles) donne à ce film un goût particulier. Bref, je vous invite à le tester, vous aussi, même si les histoires d’ado rebondissant dans un costume rouge et bleu finissent par vous donner mal à la tête.
PS : ai-je rêvé, ou la bande son est à peu près la même que celle du dernier Bat-Man par moments ?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec