Spider-Man : Across the Spider-Verse
Mon beau-père, doté d’un humour parfois déroutant, avait trouvé un terme superbe pour qualifier les séries qui n’en finissent jamais : Santa-Mloukhia, mix de Santa Barabara, série bien connue des jeunes de mon âge, et de la Mloukhia, ce plat dont on prétend qu’il ne finit jamais… Et bien avec les films Marvel, c’est exactement le terme qu’on peut utiliser. On prend les mêmes, et on recommence.
Cette fois-ci, j’y suis allé de bonne humeur, sans avoir le sentiment que j’allais être déçu. Le premier opus de ce Spider-Man là, Into the Spider-Verse, conçu comme un dessin animé pour jeunes adultes, m’avait véritablement séduit, alors que je ne l’avais vu que sur petit écran. Le deuxième opus est à la hauteur du précédent, même si le style graphique a évolué, dans un sens qui ne me plaît pas énormément.
Quant au scénario, s’il est toujours aussi déjanté que dans le premier épisode, il met un peu de temps à poser le cadre de cette histoire à base – une fois encore… – de multivers. Bien qu’il s’agisse d’un film d’animation, ce Spider-Man reprend cependant de bonnes vieilles recettes du cinéma plus traditionnel, avec un suspense qui va crescendo, recettes qui donnent une approche dramatique dans la dernière demi-heure, la seule vraiment digne d’intérêt.
Pour le reste, je vous laisse vous faire votre idée par vous-mêmes.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec