Snowpiercer, le Transperceneige
Snowpiercer, c’est l’histoire d’un confinement. Pas le nôtre, non, un confinement bien plus tragique. Suite à une erreur de jugement, l’humanité à scellé son destin. En tentant de freiner le réchauffement climatique, les hommes ont transformé la Terre en une immense boule gelée. N’ont survécu qu’une poignée d’individus, enfermés dans un train commandé par son génial inventeur, un certain Wilford, et condamnés à rouler sans s’arrêter dans un désert de glaces.
Seul hic : à bord du train, tous les passagers ne sont pas logés à la même enseigne. Les plus aisés, à l’avant, vivent dans un confort insolent. Les plus démunis, à l’arrière, survivent dans une misère crasseuse. Entre les deux, une milice armée protège les premiers des envies de révolte des seconds. Jusqu’au jour où…
Adapté de la bande dessinée du même nom, ce film de Bong Joon-ho, le réalisateur de Parasite, n’est pas un film drôle ni prémonitoire. C’est plutôt une fable sur le rapport entre les individus, la nécessaire organisation sociale à laquelle conduit toute forme de communauté humaine. Ne vous attardez pas sur les scènes de violence (du même acabit que le final de Parasite, d’ailleurs), et tenez jusqu’au bout de ce film un peu long, vous serez surpris par le cynisme de ses prédicats.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Je préfère infiniment le cinéma de Night Shyamalan. Split est un chef-d’œuvre absolu qui atteint au sublime.