Second Life a-t-il un avenir?
De l’euphorie à la désillusion, le pas est facilement franchi. Surtout sur Second Life. De plus en plus d’entreprises se demandent ce qu’elles viennent faire sur cet espace, qu ibénéficie d’une forte couverture médiatique, certes, mais qui est générateur de peu voire pas du tout de de business. Deux excellentes analyses sur le sujet, l’une provenant de Second Life Business Review, l’autre du L.A.Times.
Plus que l’audience – quelques dizaines de milliers de résidents contre les quelques millions réclamés par LindenLabs – c’est plus le concept qui pour moi pose problème. Une entreprise qui décide de s’installer sur Second Life n’a rien à y faire si c’est pour reproduire à l’identique son business "First Life". Dans une logique économique où l’individu cherche à maximiser sa fonction d’utilité, il faut bien garder à l’esprit que les besoins d’un avatar ne sont pas ceux d’un être humain: un avatar ne se nourrit pas, peut se téléporter, ne se reproduit pas (pas encore, du moins) , ne cherche pas à se protéger des intempéries. Ainsi, inutile d’y aller si vous produisez des véhicules, de la nourriture ou des jouets pour enfants.
En revanche, certains besoins inexistants dans un monde réel, peuvent devenir prépondérants sur SL. Notamment ceux liés à la représentation, à l’éducation, et bien sûr, à la sécurité… Les entreprises qui décident de franchier le pas doivent donc découvrir ces besoins par elles-mêmes. Dans ce cadre là, une première implantation dans SL peut constituer une étape intéressante. Mais à condition de savoir viser plus loin…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Ne confondons pas non-adaptabilité du support et erreurs de stratégie des entreprises.
Bonjour,
cloturant actuellement mon master 2 de conseil éditorial et gestion des connaissances numérisées, je rédige un mémoire sur: Les plateformes de blogs en entreprise.
Je souhaiterais donc vous interroger et recueillir votre opinion sur ce sujet.
Pourriez vous me répondre, et si vous êtes disponible, que nous fixions un rendez vous.
Je vous remercie d’avance.
Tout a fait d’accord sur la distinction entre ces deux aspects. neanmoins, beaucoup de bruit est fait autour du modele economique de Second Life, et je me pose la question de savoir s’il est viable, ou si a terme, Second Life deviendra un Wikipedia bis en 3D, soutenu par de genereux donateurs et a la merci de la prochaine facture de son hebergeur? Quant à voir des entreprises reussir a se developper via Second Life, c’est une autre histoire…
Oui, je comprend parfatement ce que tu veux dire.
et c’est vrai que second Life en tant que marque risque de vite montrer des signes de fatigue… restera le concepte et les outils déjà mis en place (au niveau notament des possibilités offertes pour de l’elearning, de la conférence et de la création) qui pourrait trouver dns cette forme 3D un nouveau canal de démocratisation.