Sean Connery
Il était le premier des James Bond, le premier à avoir incarné le héros de Ian Fleming à l’écran; le James Bond canal historique. Les six premiers (Dr No, Bons baisers de Russie, Goldfinger, Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois, Les diamants sont éternels), plus un septième « non officiel », dans les années 80 (Jamais plus jamais).
Loin de rester cantonné à ce rôle, Sean Connery s’est imposé comme un acteur britannique de premier plan, avec quelques rôles inoubliables, comme dans Le nom de la rose, Highlander, L’homme qui voulut être roi, Les Incorruptibles, ou plus tard, en tant que père d’Indiana Jones.
Avec ses cheveux grisonnants, Sean Connery était en fait le George Clooney de son époque. Il incarnait une certaine classe, l’acteur viril sans être macho, séducteur sans être vulgaire ou léger. Un personnage de films d’action sans muscles trop saillants. Un héros presque ordinaire.
Avec lui disparaît un des derniers monstres sacrés du cinéma du 20ème siècle, de ceux dont on regardait les films à la télévision à une époque où le nombre de chaînes se comptait sur les doigts d’une main. Une époque où l’on ne zappait pas à la recherche d’un autre programme quand le film tirait en longueur. Et où les effets spéciaux ne coûtaient pas le budget annuel d’une grande ville.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Et un beau couple qui a duré dans la vie privée !