Sale temps pour les cochons
Meux vaut ne pas être trop cochons ces jours-ci. En Egypte, par exemple, où les autorités ont décidé que le meilleur moyen de lutter contre la grippe 1, jusqu’à quelques jours encore qualifée de « grippe porcine », était d’éradiquer tout représentant de cette espèce animale de son propre territoire. Radical, mais vaguemet exterminatoire, non?
Mais au Canada aussi, semble-t-il, il vaut mieux ne pas être trop cochon. Un éleveur revenant d’un séjour au Mexique y a, semble-t-il, contaminé son propre élevage avec le virus AH1N1. Une vraine guigne, à la fois pour l’éleveur et pour son troupeau. Et je suis certain que d’autres histoires encore plus sordides sont en gestation.
Je n’ai, personnellement, aucune estime pour l’espèce porcine. Cet animal, je le trouve finalement assez laid et peu ragoutant. Mais je suis finalement assez perplexe face à tant de vindicte envers une créature qui n’est responsable de rien, si ce n’est d’être le vecteur d’un virus qui a eu la vilaine idée de se propager à l’homme.
La prochaine fois, les porcs n’auront qu’à contaminer les oiseaux…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec