Retour sur le 7 octobre 2023

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Le groupe X-Israel organisait hier une projection du film pour un public restreint du film élaboré par Tsahal et comprenant un « résumé » des différentes phases du pogrom organisé par le Hamas le 7 octobre 2023. ce film, d’une durée approximative de trois quarts d’heure, a été construit à l’aide de videos retrouvées sur les téléphones portables des terroristes éliminés, de téléphones de victimes utilisés par les terroristes, de videos diffusées sur les réseaux sociaux et les messageries Telegram, les caméras de surveillance des kibboutz qui ont été attaqués ou les caméras embarquées dans les véhicules privés israéliens. Au total, beaucoup de vidéos dont des extraits ont déjà circulé sur Twitter dans les jours qui ont suivi l’attaque du Hamas, ou que l’on peut aussi retrouver sur le site qui recense les preuves des meurtres commis par le Hamas.

Les meurtres du Hamas

Pour quiconque n’avait pas encore vu de telles séquences, ce film est à proprement parler insoutenable. Imaginez trois quart d’heures d’une violence ininterrompue, ponctuée des claquements des balles des kalachnikovs et des Allahou Akbar lancés par les terroristes (à croire qu’ils ne savent pas s’exprimer autrement). Et encore, un représentant de l’ambassade nous avait prévenus que le contenu de ce documentaire ne comprenait pas les séquences les plus horribles, et que l’on n’y verrait que les scènes incluant des individus pour lesquelles les familles avaient donné un accord de diffusion.

J’avais déjà pu voir en ligne de nombreux extraits de ce documentaire : le véhicule qui se fait canarder sur la route à proximité du festival Nova, la caméra de surveillance à l’entrée du kibboutz, les exactions sur les corps des tankistes israéliens censés surveiller la frontière, ou la découverte du la scène du massacre par un soldat de Tsahal, estomaqué par le nombre de morts devant lui…

On ressort passablement secoué par une telle séance. D’ailleurs, le petit public réuni hier soir est resté silencieux pendant de longues minutes, avant que chacun ne reprenne son chemin. Ni discours, ni débat pour une telle projection.

Voulaient-ils brûler les preuves ?

Pour ma part, j’ai été particulièrement saisi par deux éléments auxquels je n’avais pas prêté particulièrement attention. Tout d’abord, le niveau d’organisation du Hamas. Même si par certains moments on a l’impression qu’un bordel extraordinaire anime cette horde sauvage, il ne faut pas s’y tromper : il y a bien des cadres qui accompagnent des recrues plus jeunes ou plus opportunistes, on les entend bien demander à leurs camarades d’exaction d’économiser leurs munitions, et de ne pas tirer inutilement sur les cadavres, pour réserver leurs balles pour d’autres cibles. On distingue d’ailleurs, à plusieurs reprises différents, types de combattants, aux profils bien distincts et à l’expérience de l’action terroriste probablement bien différente.

La deuxième chose qui m’a frappé, c’est le nombre de cadavres carbonisés. Je me souviens que dans les premiers jours qui ont suivi l’attaque, Israel expliquait qu’il était difficile d’identifier toutes les victimes. Au vu du nombre de corps complètement brûlés, on comprend aisément le niveau de difficulté. On voit bien, d’ailleurs, l’un des terroristes mettre le feu à un véhicule à l’aide d’une bombe du type de celle qu’on peut utiliser pour allumer un barbecue. Les auteurs de cette attaque utilisent d’ailleurs à de nombreuses reprises des outils du quotidien – canifs, couteaux de cuisine, et même une houe pour décapiter une victime – en plus de leur arsenal déjà abondant (grenades, AK-47 principalement).

Le meurtre de juifs le plus important du 21e siècle

Ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 ne doit, ne peut, jamais être oublié. La conséquence de ce pogrom invraisemblable a été le déclenchement d’une guerre à laquelle Israel n’avait pas l’intention de se livrer, et qui coûte des vies de part et d’autre. Le nombre de victimes civiles, côté palestinien (nombre dont on ne disposera jamais d’une valeur exacte, le Hamas étant une organisation fasciste qui manipule toute information) ne doit pas faire oublier le sacrifice auquel se livrent les soldats de Tsahal quotidiennement, pour éliminer la menace à leur frontière.

Mais la violence et le nombre des meurtres commis durant ces quelques heures, le 7 octobre dernier, ne peut laisser aucun individu, aucun peuple, insensible.

Et qui conque vous justifiera une telle journée d’horreur, pour une raison ou autre, comme l’ont fait les leaders de certains partis de gauche depuis quelques semaines, ne pourra qu’être qualifié d’antisémite.


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