Comment intégrer les réseaux sociaux dans le système d’information afin d’appliquer une démarche BI? – livre report
Petit compte-rendu en direct de la conférence organisée par l’EBG
Renaud Finaz de Villaine (MICROPOL)
L’explosion de l’information atteint des proportions gigantesques. Environ 1,6 zettabytes en 2010. Le bouleversement, c’est l’explosion du web 2.0, qui a produit une masse d’information extraordinaire. Le web 2.0 connecte des personnes, le web 3.0 connecte des objets. Les sources d’informations se sont multipliées, elles sont de toutes sortes: sites, bases de données, etc. Quelques dates:
- web 1.0 (1990)
- web 2.0 (2005)
- web 3.0 (2015)
- web 4.0 (2020)
Quelques usages pour l’entreprise:
- parler des produits, services: attention au bad buzz et à la gestion de l’e-reputation
- outil commercial: testez donc IKO System (société française), une intégration LinkedIn et Viadeo très réussie, qui permet de tracer l’activité sur les réseaux sociaux de ses clients, de ses prospects ou de ses concurrents
- vente (f-commerce): Renaud Finaz prend l’exemple de Boosket, société française également, dont les solutions permettent d’accélérer la transformation des clics en leads… Deux campagnes récentes chez Lacoste (100 campagnes, un CA de 24000€) et Marionnaud (30 campagnes, 7000 fans recrutés) (note: résultats un peu bof, non?)
- recruter: les réseaux sociaux seraient à la 3e place en perception des candidats (derrière les job boards et les parties RH des sites institutionnels)
- passer au social marketing: le marketing se transforme et doit s’adapter à l’échelle de temps des médias sociaux
Les opportunités pour l’entreprise sont multiples, mais les problématiques aussi.
- La volumétrie. Les flux de données structurées / non structurées ne sont pas encore convenablement analysées, il faut de nouvelles requêtes. Les processus et outils ne sont pas adaptés.
- Croissance du trafic, intégration transparente dans le SI, performance et scalabilité (note: thanks god, rien n’a changé depuis 10 ans, les mêmes termes…)
- Les bases de données traditionnelles, c’est fini. Il faut remettre en cause les standards: consortium NoSQL (not only SQL).
- Les nouveaux concepts: Hadoop, big data, etc.
- Les nouvelles technos: BD orientées colonnes (Vertica), etc.
- Les SBA (search based appliance): nouveau concept, acteurs français (Exalead, SInequa, Polyspot). Au lieu de stocker l’info, on ne stocke que les index. (note: ça me rappelle Ekoz, ça…).
- Les nouveaux moteurs de recherces: e-reputation, plateformes de veille, moteurs intégrés dans des CMS, etc.
- Un outil se distingue: Endeca … qui vient d’être racheté par Oracle. Le moteur est nativement OLAP. (note: c’est exactement Ekoz Technology, gros coup de blues…)
- BI 1.0 (Dos): infocentre, SIAD
- BI 2.0 (Windows): datawarehouse
- BI 3.0 (Web 2.0): tibco, sterna, etc
- BI 4.0 (web 3.0 sémantique): big data, BI search, Endeca, etc.
- SIAD reporting: que s’est-il passé
- EIS drill down: combien, souvent
- DW & OLAP: combien, où, comment?
- BI / Forecasting: que va-t-il se passer?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
En 2002, le Salon du e-contenu fermait ses portes pour cause de désertion. L’Internet en général, et l’écrit web en particulier souffraient de l’éclatement de la bulle.