Real 15 !
De tous les grands clubs de football européens, le Real de Madrid est peut-être le plus prestigieux. Détenteur du record de victoire en Coupe des champions, qu’il fut le premier club à l’avoir emporté, et cinq saisons de suite, entre 1955 et 1960, le Real a accroché un 15e succès à son palmarès, en battant le club de Dortmund sur le score de 2-0. Une victoire sèche, certes, mais qui fut loin d’être la plus facile.
En réalité, le palmarès du Real cette année occulte son parcours pour le moins difficile. Si la phase initiale, durant les matches de poule, lui permit de briller, le Real a connu un parcours beaucoup plus laborieux durant les quatre matches suivants. Un huitième de finale durant lequel il concède un match nul sur son terrain face à Leipzig (après avoir emporté le match aller avec un but d’écart). Une qualification après les tirs au but contre Manchester City, après deux matches nuls (dont un 3-3 à domicile, le 9 avril dernier, qui restera sans doute comme le plus beau match de la saison). Une victoire 4-3 contre le Bayern, après un nouveau match nul à domicile, avoir failli sombrer au match retour. Et enfin, la victoire d’hier soir, après une première mi-temps durant laquelle le Real fut dominé de la tête au pied.
Oui, mais contre le Real et les co-équipiers de Thibaut Courtois, il ne suffit pas de dominer durant une mi-temps. Il faut aussi concrétiser ses occasions. Et Dortmund, comme le PSG il y a quelques jours, n’y est pas parvenu.
Pire, Dortmund a encaissé deux buts sur deux erreurs inadmissibles à ce niveau. Un tir du Real qui sortait, mais qui fut détourné par un joueur allemand : le Real marquait sur le corner qui suivit. Une relance hasardeuse après une touche tout aussi hasardeuse, et un ballon qui parvient aux pieds de Vinicius, qui n’en demandait pas tant..
Une victoire, donc, qui relancera les débats autour de l’arrivée de Kylian Mbappé.
On en parlera prochainement…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec