Quand les jeunes changent le monde #uemedef15
L’édition 2015 de l’Université d’été du MEDEF est consacrée à la jeunesse: « jeunesse du monde, genèse du siècle« , tel est en effet la signature de cet événement annuel, où l’on retrouve chaque année des chefs d’entreprises petites ou grandes, des politiques, des économistes, des étudiants, des journalistes et des blogueurs. J’ai choisi cette année de mettre en avant une seule table ronde, celle sur ces jeunes qui changent ou ont changé le monde.
Mohed Altrad, né en Syrie dans des conditions de pauvreté extrême, rappelle qu’en une cinquantaine d’années, le progrès a permis à la jeunesse d’aujourd’hui de profiter de conditions qui n’ont rien à voir avec celles qu’il a connu. Lui a dû se battre, pour survivre, pour s’éduquer, pour ne pas finir berger. Il rend un hommage vibrant à la France, qui l’a accueilli, et lui a offert un cadre dans lequel il a pu s’épanouir et réaliser son brillant parcours, créer son entreprise, et devenir lauréat du prix de l’entrepreneur de l’année EY. Il constate avec peine que la France a perdu aujourd’hui son statut de grande nation. Mais il rappelle qu’il n’est pas là pour donner des leçons à quiconque: il exprime librement son point de vue d’homme libre, et appelle au retour des valeurs fondatrices, notamment la fraternité.
Mohamed Hiber, jeune violoniste prodige, évoque la chance qu’il a eue, dans son jeune âge, d’avoir été inscrit par sa mère au conservatoire, puis d’avoir été repéré par Daniel Barenboïm. Il est aujourd’hui premier violon du West-Eastern Divan orchestra. (j’en profite pour créer sa fiche sur Wikipedia)
Maryam Salehi, directrice déléguée à la direction générale de NRJ Group, évoque sa chance de n’avoir jamais connu de plafond de verre, grâce à son boss exceptionnel. Le coeur de cible d’NRJ, ce sont les jeunes. Cette jeunesse est connectée, et il faut exploiter les réseaux sociaux en permanence, 24 heures sur 24, d’une manière sérieuse et quasi scientifique, pour coller au plus près aux envies, aux goûts, aux tendances, qui modèlent la jeunesse. Elle est également ravie de constater que de plus en plus de jeunes créent leur entreprise, comme Mark Zuckerberg (Facebook) ou Jack Dorsey (Twitter).
Zaineb Lazreq, directrice associée de Med Business Partners, membre du bureau des femmes chefs d’entreprise de la région de Tanger, évoque le dynamisme des jeunes entrepreneurs, et qui ne vont pas tous vers le secteur de la hightech, et n’hésitent pas à se tourner vers le BTP, le tourisme, etc.
Thione Niang, fondateur du projet Give1project, en appelle à l’esprit d’entrepreneuriat de la jeunesse. Il rappelle qu’en France, quand on veut, on peut: la France offre des possibilités exceptionnelles, par comparaison aux Etats-Unis où persiste encore un cadre ségrégatif, et où la plus grande pauvreté côtoie les plus grandes richesses.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec