Premiers pas sur RockMelt
Si vous vous intéressez au web et aux médias sociaux, si vous êtres friands d’innovation et de technologie, si Facebook et Twitter sont avant tout des outils de travail, alors RockMelt est fait pour vous.
De quoi s’agit-il? D’un navigateur, apparemment dérivé de Google Chrome (à moins qu’ils ne descendent tous les deux du même navigateur primitif?…), et qui intègre nativement des fonctionnalités sociales. Petite visite guidée pour celles et ceux que cela intéresse.
Comme tout outil viral qui se respecte, d’abord, RockMelt n’est pas pour tout le monde: il faut avoir reçu une invitation à l’utiliser. Comme pour GMail ou Google Wave, on s’inscrit et on attend l’invitation, ou bien un ami des plus gentils vous envoie une invitation (chaque nouvel utilisateur a droit à trois invitations, apparemment stock à renouveler à l’issue de la première salve). Yann et Florence font partie de mes amis privilégiés, normal, ils le méritent.
L’installation est rapide et sans histoire. Un exécutable qu’on pose et qu’on exécute. Petite gêne cependant, il vous sera demandé de fermer Google Chrome pour en importer les favoris. Ce qui confirme qu’on est bien sur une branche dérivée de Google Chrome, mais qui confirme aussi que l’on est sur une version beta. A l’avenir, il vaudrait mieux exploiter les favoris sans m’obliger à quitter Chrome.
La fenêtre d’accueil est chaleureuse, et se compose de quatre zones:
- la barre où l’on saisit l’URL, jouxtant une zone de recherche (via Google Search, oeuf corse)
- la zone centrale du navigateur, où on pourra jouer avec les onglets comme avec Chrome
- une liste d’amis sur la gauche
- une liste de flux sur la droite
Rien à dire sur les deux premières zones, c’est du Chrome à l’état pur. Les deux autres zones sont plus intéressantes.
La liste de contact
L’idée est ici de vous permettre de contacter vos principaux contacts: ceux qui sont en ligne, vos favoris, ou bien via une recherche alphabétique. La zone de chat est fluide, elle permet tout aussi bien de discuter, que d’envoyer un message via Facebook ou de publier sur le mur de votre ami.
La zone des flux est plus subtile. Elle permet de suivre des flux d’informations divers:
- la TL Facebook
- plusieurs comptes Twitter
- des flux RSS, intelligemment proposés en fonction de votre navigation
Tout cela a l’air fort intéressant, surtout que les liens à l’intérieur des flux sont explicites: les images ou les vidéos sont rendues visibles dans la liste des statuts (apparemment, pas tous, je n’ai pas encore trouvé pourquoi).
Les flux Twitter sont identifiés, on peut donc faire des reply, des RT ou gérer des favoris directement dans le flux affiché. En revanche, il y a un gros défaut de jeunesse en terme d’ergonomie, car il faudra aller à l’autre bout du navigateur, en haut à droite, pour publier un statut…
RockMelt est stable – pas de plantage au bout d’une heure d’utilisation – et respecte les mécanismes de Chrome pour la gestion de fenêtres (favoris, onglets, etc.). En revanche, aucun accès ni à une aide en ligne, ni aux paramètres du navigateur. Tout cela donne l’impression d’une version beta, très stable, mais encore beta. Le potentiel est énorme, j’attends notamment l’intégration d’autres outils sociaux, comme Skype ou LinkedIn, pour réellement abandonner Digsby, qui reste mon interface privilégiée pour publier.
Voici donc un navigateur vraiment social, qu’il faudra suivre de près.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
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