Premiers pas sur Google Wave
J’ai reçu ce matin une invitation à rejoindre Google Wave, le nouveau truc branché de Google, qui permet de collaborer, échanger, discuter, etc. Un grand merci à Benjamin, qui est mon « parrain » dans cette histoire. Je propose à celles et ceux de mes lecteurs qui ne savent pas de quoi il s’agit de découvrir ci-après de quoi il s’agit. Une vague idée, en quelque sorte, d’un vague produit.
Alors Google Wave, c’est quoi exactement?
C’est une sorte de messagerie électronique, qui permet de communiquer avec un nombre variable de destinataires, au fur et à mesure des échanges, tout en gardant un moyen très visuel et très interactif de naviguer dans l’historique des échanges. Cet outil, entièrement accessible via le Web comme presque tous les services Google, offre une interface assez originale, avec une zone de menu latérale, assez pauvre pour l’instant, une zone de contacts juste en-dessous, assez pauvre elle aussi du fait du mode de diffusion (voir plus bas), un historique des échanges et une zone, à droite de l’écran précédent, pour consulter chaque fil de discussion, appelé ‘Wave‘. Pour une description plus complète de ce qui est (ou sera) possible, vous pouvez prendre une bonne heure et regarder la vidéo suivante, sur laquelle les concepteurs de Google Wave donnent libre cours à leur imagination.
Qu’est ce que j’en retire?
Pour l’instant, pas grand chose. Le mode de diffusion, basé sur des invitations individuelles lancées par Google, limite l’intérêt du bidule: je n’ai découvert qu’une vingtaine de mes connaissances inscrits dans la zone contact, qui est d’ailleurs la zone de contacts de GMail. Et ne pouvant inviter moi-même de nouveaux honorables beta-testeurs, je dois donc me contenter de fils de discussion assez ténus.
L’expérience utilisateur
Désolé pour la terminologie très DS, l’expérience, dis-je, est assez fluide. Hormis les ascenseurs vraiment déroutants, le reste est assez intuitif: le glisser-déposer des photos, la sélection des contacts, la création de dossiers pour classer ses waves, etc. Il existe même une version iPhone que je n’ai pas vraiment testée, mais dont le rendu graphique est agréable:
Pour le reste, on dira que Google Wave ressemble pour l’instant plus à un jeu intellectuel de la part de Google, qu’à une véritable application révolutionnaire. les fonctionnalités sont encore assez pauvres (je n’ai pas réussi à installer convenablement les extensions, qui peut m’aider? je rêve de jouer au Sudoku avec mes 20 copains de la vague…). Plus intéressant, Wave a été développé sur la base du Google Web Toolkit, une techno qui permet de développer des sites en Java, puis d’en faire des applications web, via un traducteur Java vers JavaScript. Les amis, si j’avais 15 ans de moins et des projets dans la high-tech, je m’intéresserais vivement à ce toolkit…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
L’effet Google Wave: une triste réflexion sur le passage du temps?
Contre-publicité?
Un produit de technophiles rêveurs pour et par des technophiles. Complètement déconnecté d’un usage réel, à mon sens. A l’inverse des autres produits:
– Google Search: l’annuaire
– Google Mail: le courrier
– Google Maps: l’atlas
– Google Earth: la mappemonde
– Google Docs: les documents
– Google Analytics: la mesure
– Picasa: l’album photo
– Blogger: le journal intime
– Android: le téléphone
…
– Google Wave: le vague à l’âme?
Google Wave est un protocole et non produit. On est juste invité dans leur bac à sable pour tester ce que permet ce protocole. Il y a des tests impressionnant de développement par SAP où dans un fil de discussion à propos d’un client, l’utilisateur voit le nom comme un lien et un bot vient y ajouter une série d’information comme le solde en cours. il y a aussi la notion de collaboration où déjà des jeux permettent d’interagir ensemble.
L’erreur serait d’y voir un produit. C’est un protocole ouvert de collaboration.