Premier contact
Dans le classement en trois catégories que j’évoquais dans mon compte-rendu d’Interstellar il y a quelques mois, Premier contact – Arrival – relève assurément de la première catégorie. Comme dans Rencontres du troisième type, il est ici question du premier contact entre l’humanité et une forme vivante venue de l’espace, et qui se pose sur terre dans une douzaine de vaisseaux qui ont la forme de haricots géants qui flottent. Cependant, contrairement à Independance Day, il n’est pas question ici de confrontation armée, mais d’un contact pacifique; du moins du côté des aliens.
Mais du côté des humains, tout n’est pas si simple. Comment apprécier la portée de cette visite? Car quand bien même nos aliens admettent la visite de leurs haricots par des humains venus établir ce premier contact, il s’agit un peu partout de militaires sur la défensive. Ces aliens sont-ils hostiles? Sont-ils venus étudier l’espèce humaine avant d’envahir notre planète? Et comment le savoir? En discutant avec eux, pardi: des aliens dotés de sept pieds aux extrémités desquels on compte sept doigts, autrement dit des heptapodes.
Dans chaque pays, on essaie de comprendre la langue de ces derniers. Côté américain, c’est à une linguiste qu’on s’adresse, de manière à ne pas commettre d’impair. Mais les autres nations confrontées aux haricots géants ne l’entendent pas de la même manière, et le risque de conflit augmente à mesure que le film progresse. Pourtant, notre linguiste va faire une découverte étonnante en analysant la langue dans laquelle s’expriment les heptapodes…
Voilà, inutile de vous en dire plus, le film est superbe, et mérite tout votre intérêt, que vous soyez fan de science-fiction ou non.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec