Pierre qui rit, Novak qui pleure
Les weekends se suivent et ne se ressemblent pas. Paralysée par trois mois d’interruption, la planète sportive tente de récupérer son retard et met les bouchées doubles. Résultat : des sportifs sous pression qui commettent des erreurs de débutant, aux conséquences qui peuvent être parfois désastreuses.
C’est d’abord ce grand prix de Formule 1, un peu dingue, qui s’achève sur une victoire d’un pilote français, Pierre Gasly, la première depuis 24 ans. Une victoire qu’il peut certes attribuer à son talent, mais aussi à cette faute d’inattention du leader incontesté et incontestable depuis le début de la saison, Lewis Hamilton. Un peu trop pressé de rentrer aux stands pour changer ses pneus, il s’est vu infliger une pénalité. Résultat, un finish splendide du pilote français qui résiste aux attaques d’un concurrent et prend la première place de justesse. A regarder en plein écran.
C’est ensuite ce geste incroyable de Novak Djokovic, à l’US Open. Un US Open privé des deux épouvantails que sont Nadal et Federer, ce qui lui ouvrait une voie royale pour une nouvelle victoire en grand chelem. Mais un geste d’énervement incompréhensible est venu mettre un terme à ses ambitions. Sur un terrain vidé de ses spectateurs, où le tennisman aurait pu balancer sa baller un peu partout dans les gradins sans risquer de blesser qui que ce soit, il a par mégarde envoyé un boulet de canon sur la tête d’une juge de ligne, grièvement blessée.
Résultat : disqualification, et un choc émotionnel qui risque de laisser des traces…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec