Pierre Gattaz reçoit Pierre Moscovici aux UE du MEDEF #uemedef13
Pierre Gattaz, président récemment élu du MEDEF, reçoit Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances.
Les problèmes posés par Pierre Gattaz sont les suivants:
- Le coût du travail, olus élevé en France qu’ailleurs
- La fiscalité; et au passage, il remercie le ministre pour sa prise de position sur le ras-le-bol fiscal
- La complexité fiscale, sociale, réglementaire, environnementale: plus de 85 codes à maîtriser, et qui freinent la compétitivité des entreprises françaises
Pierre Moscovici, après avoir remercier ses hôtes, rappelle que c’est la place du ministre de l’économie et des finances d’être auprès des entreprises. Il rappelle que les combats menés sont les mêmes, des combats pour l’emploi en France. Il vient donc avec de bonnes nouvelles.
Le niveau des prélèvements est-il bon? La réponse est non.
Le coût du travail doit-il baisser? La réponse est oui.
La priorité du gouvernement, cependant, était de réduire le déficit, c’est ce qui a été fait jusqu’à présent.
Désormais, il va s’agir de réduire les dépenses, et c’est l’engagement annoncé par le ministre, sans dévoiler le détail des mesures. La réforme des retraites ne pèsera pas sur le coût du travail. La taxe sur les dividendes n’aura pas lieu, ni la hausse de la CSG. L’indicateur 0-40 sera supprimé (décret signé cette semaine)
Pierre Gattaz évoque la complexité de l’impôt: on crée un nouvel impôt, trop élevé, on crée donc un crédit d’impôt, suivi d’un nouvel impôt censé modifier le premier, etc. Du coup, les entreprises, et les entrepreneurs, sont perdus (déjà entendu ce matin).
Idée originale, le patron du MEDEF tend la main au ministre, et propose l’aide des entreprises pour chasser le gaspillage et faire des économies … au sein de l’état, rappelant l’expérience des entreprises dans ce domaine, celui de l’optimisation des coûts.
Sur le choix de simplification, ne pourrions-nous pas se donner un objectif de réduire les codes de 5% par an? Il rappelle le génie d’Apple, capable de simplifier la complexité d’un ordinateur, d’un smartphone. Deuxième idée, appliquer le principe mis en place par les anglais: « 1 in, 2 out« : pour toute nouvelle loi votée, on supprime deux lois obsolètes.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Idée pas si originale que cela. C'est très anglo-saxon. L'entreprise est efficace, pas la bureaucratie…
Il me semble que la légitimité d'un patron s'arrête à l'explication de ses tracas au ministre des finances. Lorsqu'il donne des conseils sur le fonctionnement de l'Etat, il sort de son domaine de compétence. L'Etat n'a rien à voir avec une entreprise.
Et le mieux que le patron ait à faire est de s'occuper de sa propre entreprise.
Il est d'ailleurs intéressant de noter que depuis que les patrons du high tech américain ont décidé de réformer leur Etat, les fonds d'investissement activistes s'intéressent à leurs entreprises, qu'ils trouvent incapables de changer…
Idée pas si originale que cela. C'est très anglo-saxon. L'entreprise est efficace, pas la bureaucratie…
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Le MEDEF deviendrait-il anglo-saxon?
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