Pelé

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Dans l’univers des footballeurs de talent, Pelé occupait une place incontestable. Il était même révéré par les stars du ballon rond qui l’ont suivi. De Beckenbauer à Cruyff, de Maradona à Messi, nul n’oserait prétende avoir été un plus grand joueur qu’Edson Arantes do Nascimento. Auteur de plus d’un milliers de buts, vainqueur de trois coupes du monde parmi les quatre auxquelles il participa, il incarne quelque chose de plus grand que tous les autres joueurs.

Il était le football, l’incarnation même de ce sport aujourd’hui si décrié, mais autrefois si populaire.

De ses débuts dans les années 50 à sa retraite au sein d’un club de légendes passées, le Cosmos de New-York – finir sa carrière dans un pays qui ne savait pas jouer au foot, il fallait l’oser ! – Pelé aura incarné non seulement le foot, mais aussi ses différentes évolutions : du sport amateur au sport professionnel, d’un football local (il a toujours évolué au Brésil) au football global de la fin du siècle et de l’arrêt Bosman, et même du passage de la télévision en noir et blanc à la télévision en couleur.

Et que dire de son style de jeu, de ses coups de patte géniaux, qui laissaient tout un stade stupéfait ? Sans l’avoir vu jouer en direct, comme beaucoup, j’ai vu et revu ses actions décisives, ses feintes et ses détentes dantesques.

Il n’aura manqué qu’une seule chose, à sa longue carrière : des scandales. Contrairement à Platini, Maradona ou Messi, Pelé est resté – ou a semblé rester – « propre », tant du point de vue financier que du point de vue de l’usage de produits non réglementaires.

Une légende, une vraie, n’est-ce pas ?

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