Patron, un semi!
De tous les formats de course d’endurance, le semi-marathon est probablement le plus sympathique et abordable. Il est à la portée de tout le monde, n’est pas aussi exigeant qu’un marathon en termes de préparation, ne donne pas forcément l’avantage aux plus jeunes et aux plus rapides comme un 5km ou un 10km, et le finir apporte sa dose de satisfaction aussi bien à ceux pour lesquels c’est une première qu’aux habitués. C’est donc avec plaisir que j’ai couru le semi-marathon de Boulogne, en remplaçant un coureur blessé, au pied levé.
Les coureurs Pourimland avant le départ
J’ai ainsi rejoint une équipe d’une trentaine de coureurs, inscrits sous le collectif Pourimland, une association d’aide à l’enfance défavorisée. Une équipe largement masculine, pour cette édition, mesdames les lectrices, on vous attend pour l’an prochain…
Les mêmes (ou ce qu’il en reste) à l’arrivée
C’est toujours agréable de courir avec des amis, cela permet notamment de s’encourager sur ce parcours où les coureurs de tête croisent le peloton au bout de 7 km à peu près (c’est d’ailleurs un excellent exercice de maths pour élève de 3ème: sachant qu’une course à pied de x km se déroule sur une route faisant x/2 km, sachant que le vainqueur court deux fois plus vite que vous, au bout de quelle distance allez vous le croiser?…).
Le vainqueur aujourd’hui, c’était le #10, Girma Taye
Mon premier semi-marathon, je m’en souviens encore, c’était avec l’équipe Yoplait en 2010, à l’invitation de Lucien Fa, président d’alors. Depuis, j’ai dû en courir une bonne douzaine, entre ceux de Boulogne auxquels j’ai continué de participer avec Yoplait ou non, celui de Jerusalem en 2012, les 20 kilomètres de Paris, et ceux que j’ai courus seul, par plaisir, en alignant les tours d’hippodrome. Mon dernier semi remontait à il y a tout juste un mois: j’avais enchaîné les trois hippodromes de l’ouest parisien, Saint-Cloud, Longchamp puis Auteuil, pour le fun: 21 km tout juste.
Pour cette édition du semi de Boulogne, sans véritable préparation, à part mes sorties hebdomadaires de 10km le dimanche et de 7km en semaine, il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Je finis en moins de deux heures, avec un temps de 1h56mn. Très à l’aise entre le 7e et le 13e kilomètre, je me suis écroulé à partir du 15e, pour un sursaut sur le 21e, et finir avec un voile noir à l’arrivée, au pas. Pas glorieux, on a vu mieux question gestion de l’effort.
Pour l’occasion, j’ai également récupéré une montre Garmin Forerunner 35, utilisée en doublon de Strava sur mon iPhone. J’utilisais jusqu’à présent une Polar M400, mais l’ouverture du cardiofréquencemètre associé, en plastique, s’est abîmée, et je ne peux plus en remplacer la pile. La Garmin 35, avec son cardio intégré au dos de la montre, est nettement plus efficace… et plus précise que le GPS de l’iPhone, qui me crédite de près d’un kilomètre de plus que la montre. Accessoirement, sa batterie tient mieux que celle de la Polar (qui a déjà deux ans), je n’ai consommé qu’un quart de l’autonomie au terme de deux heures de course. La possibilité de consulter son rythme cardiaque en permanence m’a également particulièrement plu (je sais que je tourne à 48-49 au repos, c’est mon cardiologue qui va être content…).
Nouveau jouet. #semiBB #pourimland pic.twitter.com/V1hXpyFLyW
— Herve Kabla (@HerveKabla) 14 novembre 2018
Ceci étant, cette course m’a donné une idée. Puisque je suis capable d’enchaîner deux semi-marathons à un mois d’intervalle, pourquoi ne pas essayer d’en courir un tous les mois? Prochaine échéance vers le 20 décembre. Qui est partant?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec