Passation à l’espagnole
Ce soir, un souverain passe officiellement la main à son successeur. Juan Carlos, roi d’Espagne depuis octobre 1975, a abdiqué – décidément, cela devient une mode – en faveur de son fils, Felipe.
Ces soir, une grande équipe de football passe officiellement la main (mais on ne connaît pas encore son successeur…). Après six années d’un règne opportuniste, le onze espagnol a connu sa seconde défaite d’affilée en phase finale de la coupe du monde 2014, s’inclinant face au Chili après la raclée reçue cinq jours plus tôt d’une triomphante équipe néerlandaise. Pourtant, avec deux coupe d’Europe et une coupe du monde intercalée, avec un doublé, que dis-je, un triplé dans les coupes d’Europe cette année, on aurait pu croire à un remake possible de l’épopée de 2010.
La seule chose dont on est certain lorsqu’on accède à un trône, c’est qu’un jour on devra le quitter.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Il y a aussi la façon de le quitter qui compte…
assurément, mieux vaut garder la tête sur les épaules