Paris Velibéré
Velib est donc en servcie depuis quelques jours. Voici une petite révolution, construite intelligemment, à l’aide des outils les plus récents – comme par exemple le module de recherche d’une des dizaines de stations disponibles, basé sur Google Maps (malheureusement pas encore complet, il manque par exemple la station de la Porte de St Cloud).
Le succès semble au rendez-vous, je connais déjà trois personnes qui s’en sont servis ces derniers jours. Bien entendu, une période de rodage sera nécessaire, pour régler les derniers petits problèmes aux bornes, ou pour trouver une borne Velib libre…
A long terme, il faut voir si le succès passera l’hiver. Nous ne sommes ni a Tunis, ni a Barcelone. Les automnes et les hivers parisiens peuvent être froids et humides. Que deviendront les cyclistes occasionnels? Et les velos abandaonnés sous la pluie? Nous ne sommes pas non plus un pays d’Europe centrale, discipliné à l’extrême. Chez nous, on pédale sans casque. Et les pistes cyclables sont rares à Paris, et se confondent souvent avec les couloirs de bus. Pédaler derrière le pot d’échapement d’un bus, passe encore, mais se faire percuter par un chauffard excité qui a emprunté un couloir de bus en toute illégalité…
Bref, l’idée est révolutionnaire, elle paraît bonne a priori, et sa mise en oeuvre sans correcte. Mais rien ne dit s’il s’agira d’un succès ou non.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec