Le palmarès du premier startup weekend à Polytechnique #swx
143 inscrits, 21 projets, 4mn pour pitcher, et de sacrés vainqueurs!
Prix 50 partners: EZAP
Prix coup de coeur Startup 42: EZAP
Prix Startup 42: MAPSTR
Prix coup de coeur du jury: STABCAM
3e prix: OPTIMIAM
2e prix: MAPSTR
1er prix: LEARNING BOX
Voici la liste complète des projets qui ont été présentés au jury lors de cette première édition, par ordre d’apparition devant le jury (un projet n’a pas souhaité apparaître).
Optimiam
Optimiam a pour vocation d’aider les petits commerçants de proximité (boulangers, charcutiers, etc.) à vendre les produits frais et denrées périssables invendus via des actions de promotion flash. L’équipe a eu le temps de monter un site web géolocalisé et responsive, et un compte Twitter. A remporté le 3e prix.
Babblers
Babblers propose un concept de VDM en entreprise.
Learning Box
Learning Box propose un concept de box, délivrée sur la base d’abonnements mensuels (formules 1, 3, 6 ou 12 mois), avec des contenus éducatifs pour les enfants de 6e. l’objectif, c’est de faire progresser les 800 000 élèves en difficulté chaque année en classe de 6e (tout une classe d’âge?… hum). A remporté le 1er prix.
EZAP
EZAP propose un système de gestion des notes de frais, qu’il n’est plus nécessaire de saisir, grâce à un système de reconnaissance optique (qui n’a pas été démontré lors de la présentation). A remporté le prix 50 partners.
STABCAM
STABCAM propose un système de stabilisation de caméras d’action, type GoPro. L’innovation réside sur un système de stabilisation 3 axes au lieu de systèmes 2 axes courants. Prototypage via approche crowdfunding. C’est le coup de coeur du jury.
FINDEAT
FINDEAT propose une plateforme de recherche de plats sur la base de recommandations des utilisateurs. Je n’ai pas trop vu la différence avec des systèmes existants, ni comment on devient addicts de ce type d’outil.
MeetHarry.co
Nous sommes tous des Harry!, tel est leur slogan. Les Harry, ce sont ces étudiants qui souhaitent rencontrer d’autres étudiants pour monter des projets entrepreneuriaux. Le hic, c’est que les sommes demandées sont rondelettes, et rendent difficile, à mon sens, une démocratisation de l’approche.
iLook
Avec son nom qui claque comme un produit Apple et une interface graphique vraiment superbe, iLook propose un service de location de sacs à main de marques de luxe, pour un montant de 89€/mois. Je vois mal Marie-Chantal clamer devant les copines qu’elle loue son sac Chanel chez iLook, sans parler des coûts d’assurance. Mériterait cependant d’être creusé, les business sur la base de location vs. acquisition ont un avenir certain.
Coolture institute
S’instruire en s’amusant, c’est le slogan de Coolture Institute. Va pour le slogan. Là où le bât blesse, c’est que des systèmes de gestion d’experts, il en existe depuis 15 ans. De Stackoverflox (merci Matthieu) à Comment ça marche, en passant par mes amis de yedda (devenu AOL Answers), ça va être dur de se faire une place au soleil (d’où ma question sur le budget d’achats de mots-clés…).
Uwowu
Avec son nom imprononçable (sauf chez l’orthophoniste), Uwowu est une plateforme de crowdfunding en mode précommande. Le projet n’a malheureusement pas pu aller bien loin par manque de collaborateurs. Juste une question, y a-t-il un lien avec Word of warcraft?
My Opinion
Cela commençait bien, avec l’exposé d’un vrai problème: la décrédibilisation des politiques. Mais cela s’est achevé dans une présentation un peu chaotique, d’une plateforme qui permettrait aux élus de mettre en place des « serious gaming » poru redonner le goût dans la politique. Etes-vous sérieux?
Be Silky
A première vue, on aurait pu se demander ce que venait faire l’équipe Be Silky sur un weekend pour les créateurs de startup, entourée de projets assez techniques. Mais il ne faut pas s’arrêter à ces détails: il y a des startups non technologiques qui méritent largement la participation à ce type d’événements. Be Silky propose donc des masques de soie, dont les bienfaits pour la peau seraient, paraît-il, prodigieux. Probablement un produit à développer et à revendre à Lancôme ou à un de ses concurrents…
Photo’muse
Joli coup réussi par l’équipe de Photo’Muse, pour nous faire comprendre le principe de son offre: faire connaître l’art et les musées en demandant aux publics de composer et publier leurs propres selfies, avec le hashtag #photomuse!
Big UP #PhotoMuse, l'expérience est très chouette ! #SWX pic.twitter.com/kyENT9zGZX
— Arthur Massonneau (@ArtMassonneau) 9 Mars 2014
Hoeb
Une plateforme B2B de mise en relation entre entreprises cherchant presta, et prestas cherchant clients. Rien de révolutionnaire, hélas.
MAPSTR
Avec un nom qui me fait penser à une fonction de la librairie stdlib.c, MAPSTR propose un service de capture de bonnes adresses lues sur un magasine pour être mappées sur une Google Maps. C’est le 2e prix du jury. A suivre, car avec leur franglais (la killer feature, c’est le asking!), ils sont capables d’aller réveiller un fonds américain!
Sharry
Grosso modo, c’est FON en moins cher (2€ par an). A un moment, je me suis demandé si à ce tarif on ne pouvrait pas proposer un abonnement 100€ à vie…
RightNess
Assez surpris de voir le sujet des commentaires revenir à la mode, je n’ai pas été convaincu par le propos de RightNess, qui propose de contextualiser ces derniers à l’aide des profils des utilisateurs.
Talenter
Là aussi, projet pas très clair, qui commence par parler de 1,3m de stagiaires embauchés par an en France (tiens, on a donc inversé la courbe du chômage et de la natalité en même temps…).
Au final, ce fut une soirée très intéressante, avec des projets très variés, pour certains déjà très aboutis (apparemment, certains étaient déjà lancés avant le weekend…). Certains disposaient déjà de sites web bricolés rapidement et pas trop mal fichus, avec de vrais efforts de design (responsive design, géoloc, etc.). Bel effort du côté des noms, également, qui sont assez bien pensés et passeraient à l’international.
Quelques lacunes communes à tous les projets, cependant, m’ont marqué:
- La faible ambition de développement à l’international, assez rarement mentionnée
- La sous-évaluation des moyens marketing (et financiers) à mettre en oeuvre pour se faire connaître quand on est un challenger
Ce sont ces axes là que devraient, désormais, travailler les groupes qui souhaitent poursuivre l’aventure…
Note: on pourra comparer la typologie des projets à celle des startups israéliennes qui ont pitché devant un groupe d’entrepreneurs qui accompagnaient François Hollande en Israel en octobre dernier.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Merci pour ce récapitulatif très complet !
Sur la « faible ambition de développement à l’international » il y avait quand même Be Silky (pour le marché asiatique) et StabCam (qui a vraiment insisté sur les données mondiales) qui faisaient exception. Par ailleurs les noms anglais (franglais ?) des projets révélaient ÀMHA une envie de se développer à l'international de la part des équipes (ou bien un simple effet de mode ?).
Merci pour ce récapitulatif très complet !
Sur la « faible ambition de développement à l’international » il y avait quand même Be Silky (pour le marché asiatique) et StabCam (qui a vraiment insisté sur les données mondiales) qui faisaient exception. Par ailleurs les noms anglais (franglais ?) des projets révélaient ÀMHA une envie de se développer à l'international de la part des équipes (ou bien un simple effet de mode ?).
Merci pour ce récapitulatif ! Une petite précision, la solution de reconnaissance optique OCR de l’équipe EZAP a bien été développée et un test concluant a été réalisé pendant le pitch !
Super, quand est-ce que vous ouvrez le programme de bêta-testeurs?…
C'est vrai, mais cela ne se voyait pas dans les coûts de développement ou de promotion.
C'est vrai, mais cela ne se voyait pas dans les coûts de développement ou de promotion.