Ne m’appelez-plus GAFAM
Les GAFAM, vous connaissez ?
Si ce n’est pas encore le cas, permettez-moi de vous expliquer de quoi il s’agit. GAFAM est un acronyme, c’est à dire un mot formé des initiales d’autres mots. En l’occurrence, des noms des principaux acteurs de l’Internet : Google, Apple, Amazon, Facebook et Microsoft. Le terme est apparu il y a une dizaine d’années, alors que la capitalisation de ces entreprises s’envolait, et que leur domination était telle que peu d’entreprises étaient capables de suivre leur rythme de développement. Leur hégémonie n’a eu de cesse de s’étendre, à coup d’acquisition, d’innovation, et parfois, de compromission avec leurs projets initiaux.
À l’origine, d’ailleurs, on ne parlait que de GAFA, car Microsoft semblait dépasser par la toute-puissance des quatre autres. Jusqu’à ce que Steve Balmer passe la main à Satya Nadella, génial actuel CEO de Microsoft, qui a su revenir dans la course à coup d’acquisitions de génie, comme celles de LinkedIn, de GitHub, de Minecraft, ou plus récemment, celle annoncée d’Activision Blizzard.
Mais voilà, les choses ont changé. Les GAFAM sont devenues trop puissantes.
Alors certaines d’entre elles ont changé de nom. On se souvient que Facebook est devenue Meta à la fin de l’année dernière. Et que Google était devenue Alphabet peu de mois auparavant.
Dès lors, peut on continuer de les appeler GAFAM ?
Non.
L’honnêteté intellectuelle nous oblige à rectifier le tir.
À changer d’acronyme.
Et à utiliser les nouvelles initiales.
À savoir A, M et A, auxquelles viennent s’adjoindre un nouveau M et un nouveau A.
Vous l’avez?
MAMAA…..
Ça fait peur…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec