Mission Impossible : fallout
Tom Cruise a beau n’avoir que quelques années de plus que moi, la magie de Mission Impossible opère toujours. Et même si les critiques de cinéma vous diront que c’est toujours le même scenario abracadabrant, que le scenario est d’une naïveté excessive, que les noms des méchants sont caricaturaux (la Veuve Blanche, pouf, pouf), un opus de Mission Impossible reste du grand cinéma d’action.
Inutile de vous raconter l’histoire, c’est aussi délirant que dans les épisodes précédents, bourré de courses poursuites (dont une absolument incroyable, dans Paris), de cascades terrifiantes (comme dans ce combat d’hélicoptère), de bagarres à la chorégraphie étourdissante (comme celle qui se déroule dans les toilettes du Grand Palais). bref, si vous aimez le cinéma d’action, vous en aurez pour votre argent.
Finalement, ce qu’on peut reprocher à ce film, c’est peut-être d’abandonner ce qui faisait le charme de la série TV (les situations incroyables, l’usage balbutiant de la technologie pour l’époque) pour se vautrer dans une débauche de cascades et d’effets spéciaux digne d’un vulgaire James Bond.
Il reste pourtant une énigme: pourquoi Tom Cruise souhaite-t-il réaliser ses cascades lui-même? Serait-il touché par le syndrome Jean-Paul Belmondo, qui lui aussi assurait faire toutes les cascades, comme dans Peur sur la ville?…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec