Mesurez la plage de sommeil de vos followers sur Twitter
Si vous utilisez Twitter, alors vous avez surement dû vous demander un jour comment font certaines personnes pour Twitter autant… Des petits malins ont inversé le problème, et imaginé un outil qui identifie la plage de sommeil d’individus à partir de la date et de l’heure de leurs messages sur Twitter.
Pour moi, voici ce que cela donne:
Amusant, non?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Une question préoccupante: à quoi sert Twitter? Qui sont ceux qui l’utilisent? (Des oisifs?) Qu’est-ce qu’ils y trouvent (Usage équivalent à celui du SMS -contact permanent entre amis…)? Une mode sans lendemain?…
Je me perds en conjectures.
Qu’en pense l’expert?
Twitter est l’équivalent de l’AFP ou de Reuters, mais alimenté par des centaines de milliers d’individus plutôt que par des journalistes.
Ceux qui ont un usage professionnel de l’information en temps réel peuvent y trouver à boire et à manger, mais dans un mode diffus, qui requiert pas mal de pratique et de méthodologie.
En revanche, ce n’est absolument pas un outil pour les oisifs, les ados en mal de connectivité ou les grands-mères (façon Marc)
Quel plaisir trouvent ceux qui émettent? Ils font donc une sorte de journalisme gratuit.
Quel est l’intérêt de ceux qui lisent? Ce ne sont quand même pas tous des journalistes…
S’agirait-il d’un besoin fondamental de l’être humain : certains veulent être des chefs, d’autres des disciples? Twitter permet de faire émerger des « leaders » ; en même temps d’autres personnes sont heureuses de trouver des maîtres à penser, de partager leurs moindres émotions?
Alternativement, sentiment de communauté? élus qui connaissent Twitter, qui appartiennent à un mode de vie branché? Ou encore sous communauté de personnes qui échangent sur un sujet donné et partagent les mêmes idées?…
Ce n’est pas du journalisme: pas de recherche, pas de croisement de sources, pas déontologie. C’est essentiellement … du bruit. Mais dans ce bruit gigantesque, les « informations » les plus percutantes ou les plus dignes d’être reprises par la masse ressortent du lot.
Besoin fondamental: j’en doute. Tout le monde n’y est pas. Cela relève plus d’une sorte de « bar mondial », où les discussions sur tout et sur rien vont bon train.
Il y a un besoin qui explique l’existence des bars…
Twitter, c’est le café du commerce?
un café du commerce mondial, oui
Ce qui peut vouloir dire que Twitter répond à un besoin social.
Je me souviens d’avoir mené une étude auprès des marchands de journaux (boutiques), lors de laquelle les « vendeurs » les plus efficaces me disaient que leur succès venait d’une sorte de rôle de « service public ». Les gens venaient chez eux pour avoir un peu de chaleur humaine, plus que pour acheter des journaux.