Massacre en Adar
Dans la tradition juive, le mois de "Adar" est un mois de fête, tellement agréable qu’un adage dit que "dès le début de ce mois, on multiplie les occasions de joie". Cette année, qui est une année embolismique à treize mois, ce mois est dédoublé, et c’est l’entrée dans le mois d’Adar II qu’avaient surement en-tête les étudiants de la Yeshiva Mercaz Harav, au coeur de Jerusalem.
Un fou furieux, un assassin, est venu mettre un terme à la liesse. Ce n’est pas le premier, et malheureusement surement pas non plus le dernier attentat perpétré en Israel, ni le plus odieux, ni le moins terrible. Un attentat de plus, une pièce de plus dans le puzzle de la violence. Qui, personnellement, m’a rappelé l’attentat perpétré il y a quelques années par un autre fou furieux, du nom de Goldstein, qui lui même répondait à un attentat, quilui même, etc.
Une chose, néanmoins, distingue cet acte des précédents méfaits des organisations terroristes: les scènes de liesse chez certains pays limitrophes. A ce que je sache, les israeliens ne fêtent pas les morts du coté palestinien, lors des incursions de l’armée israelienne dans les territoires sous contrôle de l’Autorité Palestinienne. Cette différence la est significative.
De chaque coté, comme c’est malheureusement l’habitude, la mort appelle la "revanche", et l’escalade se poursuivra.
Adar II a décidément mal commencé
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec