Massacre à Christchurch
Il y a des dingues partout. Dans tous les groupes humains, on finit par trouver des fous furieux, qui croient qu’ils vont réparer le monde à rafales de M16 et d’AK47. La Nouvelle-Zélande ne fait malheureusement pas exception. Brenton Tarrant, en allant assassiner froidement et méthodiquement plus de quarante personnes dans une mosquée de Christchurch, et en retransmettant en direct le film de ses agissements sur Facebook, a simplement démontré que es terroristes qui agissent pour des motifs religieux existent dans chaque camp.
Les discours de haine mènent aux mêmes horreurs, quelque soit l’environnement dans lequel on les diffuse. On a simplement du mal à distinguer la quantité de haine diffusée dans ce qu’on considère être son propre camp. On s’effraie à regarder ou écouter les discours haineux des soldats de l’État islamique. Et on finit par oublier qu’en occident aussi existent des assassins déguisés en individus normaux. L’habit ne fait pas le moine: un tueur en masse peut très bien se cacher sous l’apparence d’un prof de fitness en survêtement. C’est à l’intérieur, dans l’esprit ravagé de ces individus, que se cache le mal.
On est vraiment mal barrés.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
A propos du fascisme Umberto Eco écrivait « Notre devoir est de le démasquer et de pointer du doigt chacune de ses nouvelles expressions, tous les jours et partout dans le monde. » Que l’on prenne le nazisme des années 30, le KKK, Nation of Islam, la mouvance décoloniale, Daesch ou Boko Haram,le contenu est rigoureusement identique. Seuls l’emballage et le contexte changent.