Mamma Mia à Mogador (c'est la loi du plus fort)
Mamma Mia, c’est une comédie musicale dans laquelle les pères sont comme les bus: on les attend 20 ans, et quand ils arrivent, c’est par 3… Faut-il vous rappeler l’histoire? Une fille unique ayant découvert, à la lecture du journal intime de sa mère, qu’elle a pu être conçue par trois hommes différents, décide de les inviter tous trois à son mariage pour découvrir lequel est son père biologique. Historie abracadabrantesque comme dirait Chirac, et dont l’originalité est de dérouler sa trame le long d’une vingtaine de chansons du groupe ABBA.
Ah, ABBA. Faut-il aussi que je vous parle de ce groupe des années 70? Deux belles suédoises, qui ont hanté les rêves des ados de mon époque, qui se demandaient ce qu’elles foutaient avec ces deux barbus? Groupe populaire par excellence, ses chansons sont devenus des tubes internationaux, des valeurs culturelles globales. Il faut dire que comme pour les Beatles, les mélodies d’ABBA sont faciles à mémoriser.
Montée il y a 10 ans, Mamma Mia est arrivée récemment en France. Montée à Mogador, elle présente la particularité d’offrir les tubes d’ABBA dans des versions francisées. Les puristes râleront, mais moi, je ne bouderai pas mon plaisir: les mélodies sont là, les voix sont magnifiques et les paroles intelligemment transposées. The winner takes it all? C’est la loi du plus fort, évidemment! What’s the name of the game? Dis-moi à quoi tu joues. Etc.
Rien à dire, la magie opère. Allez-y en famille, vous verrez, vous finirez vous aussi debout, en tapant dans les mains et en chantant les chansons en coeur avec le reste de la salle.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec