Mai au Panthéon
Dans le soleil d’une chaude journée de mai, le président de la République a rendu hommage à quatre figures de la résistance, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay et Pierre Brossolette. Un très beau discours, retransmis en direct sur les chaînes publiques, France Info ou France Télévisions – mais qui l’a écouté? – mais très peu de monde dans la rue… Nos compatriotes n’ont-ils plus le coeur à célébrer leurs héros d’il y a 70 ans?
J’espère simplement que ce jeudi, nos enfants pourront écouter leurs professeurs leur expliquer pourquoi ces quatre français, reconnus sans avoir cherché à être connus, on fait leur entrée au Panthéon. L’enseignement, c’est aussi cela, le devoir de mémoire.
Aujourd’hui, la France a rendez-vous avec le meilleur d’elle-même. Ils étaient quatre : deux femmes, deux hommes. Ils sont quatre à entrer aujourd’hui dans le monument de notre mémoire nationale. Ils sont quatre inséparablement liés dans cette célébration qui veut que des personnalités remarquables soient données en exemple à la France toute entière pour inspirer les générations nouvelles. Ils sont quatre. Admirables sans avoir voulu être admirés, reconnus sans avoir cherché à être connus, célébrés sans avoir imaginé être célèbres.
Le texte intégral du discours est accessible ici, sur le site de l’Elysée. Voici l’enregistrement mis à disposition par France Télévisions.
Découvrez d'autres articles sur ce thème...
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec