Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan
La mère juive, quel sujet indémodable ! Entre les films, les romans, les blagues et les témoignages réels, on peut dire que c’est l’un des personnages principaux de l’histoire juive. Si indémodable, qu’on dirait que tout le monde veut s’emparer de ce sujet, un jour ou l’autre. Parfois cela donne des chefs d’oeuvre, comme chez Albert Cohen ou Romain Gary. Parfois, ça tombe dans le grotesque, comme le personnage interprété par Marthe Villalonga dans les films d’Alexandre Arcady.
La mère juive dont il est question dans « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » est à mi-chemin entre les deux. Omniprésente, obstinée, elle a décidé que son bout de chou – Mchikoubara – né avec une diformité … ne serait jamais traité comme un handicapé. Cette histoire, inspirée d’un cas réel, donne un film tendre, non dépourvu de longueurs dont on aurait bien pu se passer.
Mais comment se défaire d’un tel personnage ?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
