L'Open space m'a tuer

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La version du passé composé rendue populaire par feue Ghislaine Marchal n’a pas fini de faire des émules. En l’occurrence, deux jeunes anciens de Sciences-Po qui se sont livré à une critique acerbe de la culture « open space » et de ce qui s’y rattache : nouvelles formes de management, crackberry, fesse-book et autres joyeuseries. Un livre qui se lit vite, très vite, et qui provoquera chez nombre de ses lecteurs une impression de déjà vu : managers faussement sympathiques, collègues bouffis de mauvaise foi, horaires intenables, pression inacceptable, perte de confiance en soi, dépressions, etc.

Cela aurait pu être une étude critique de l’évolution des entreprises. Hélas, au final, on n’en retire pas grand-chose, si ce n’est l’impression que toutes les entreprises se ressemblent, dans leurs aspects les plus médiocres. Les passages sur le monde du conseil auraient pu être écrits il y a vingt ans, il n’y aurait pas eu grands chose à modifier. Quant au secteur du logiciel, j’invite mes ex-collègues de Dassault Systèmes qui n’ont connu que cette boîte à feuilleter cet ouvrage, cela leur permettra de comprendre qu’ils ne sont pas les seuls à souffrir du management à la petite semaine de ces chefaillons, adeptes du ratio de RI corrigés par jour…

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