L'innovation technologique a-t-elle quitté les grandes entreprises high tech?
Les grandes entreprises du secteur high-tech auraient-elles perdu leur capacité d’innover? L’innovation provient-elle du fruit des équipes R&D déjà en place, ou d’une démarche de croissance externe?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Les grandes entreprises high tech, les éditeurs de logiciels en particulier, achétent de plus en plus l’innovation à l’extérieur. A lire chez Hervé Kabla son très intéressant post sur le sujet. Hervé, DSI de Dassault Systèmes Ventes France, est très bien placé pour en parler.Le rôle des grands éditeurs est-il limité aujourd’hui à un rôle d’assembleur de technologies et de
Le fait est que les grands groupes industriels orientés high-tech, et une bonne partie du top 50 des SSII ont perdu la culture de l’éclosion (créativité, réalisation de soi, excellence technologique, collaborations transversales…) au profit d’une culture du contrôle (sécurité, respect des plans, les décisions sont prises en fonction des performances prévues, les risques sont prohibés à cause de la pression de l’actionnariat…).
Certes, quelques groupes tendent à sortir leur épingle du jeu, mais n’y a-t-il pas ici les prémices d’une péremption des modes de management ?
Je suis entièrement d’accord avec le fait que les pratiques préconisées par Bertrand Duperrin sont une solution. L’information circule vite, bien, tous les intéressés y ont accés, la hierarchie ne pèse plus et l’humain s’en retrouve libéré. Il s’exprime, fait entendre sa voix et permet à l’entreprise de gagner du temps et d’indentifier les vecteurs de changement.
Je ne crois pas qu’il faille opposer les différents types d’innovation et encore moins l’innovation technologique et l’achat de société.
Microsoft est un très bon exemple de société qui combine un investissement gigantesque sur l’innovation technologique en interne et l’achat de start-up. Même Microsoft ne peut pas être bon sur tous les fronts.
Free est un bon exemple de combinaison entre une innovation commerciale mais aussi une innovation technologique interne (Free a imagine, concu et fabriqué les premières « box » en interne).
Que dire d’Apple qui a toujours mis l’innovation au centre de sa stratégie. Apple innove en interne sur Itunes et Ipod et rachète Next pour batir sa stratégie d’OS…
D’autre part, un autre phénomène est à l’oeuvre chez certains grands éditeurs tel Oracle (achat de JD Edwards, peoplesoft, Siebel…) qui correspond au contraire à un mouvement de concentration classique en économié sur des marchés qui arrivent à maturité.
Je pense par contre effectivement que le modèle américain qui a fait notamment la silicon Valley: des start-ups financés par des VC et rachetés par les entreprises plus établies est en train de se répandre plus largement à d’autres pays comme la France ou ce n’est pas encore vraiment la culture.
Je rejoins votre conclusion, les start up ont de l’avenir!
A lire chez Hervé Kabla un post sur le sujet très intéressant « L’innovation technolique est elle délaissée par les entreprises High-Tech au profit de l’achat de start-up technologique? ». En réponse, je ne crois pas qu’il faille opposer les différents t…
A propos d’apple le constat est le meme que pour les autres grandes entreprises. Itunes, Aperture, GarageBand et bien d’autres logiciels de son catalogue sont issues d’acquisition.Et vous verrez que l’on peut largement etendre votre propos à quasiment tous les grands groupes.
Les grandes entreprises ne font pas preuve de manque d’innovation, le champ des possibilités est juste trop vaste et elle manque de ressources pour attaquer tous ces chantiers.
Bruno Levy, l’auteur de la Libre Etagere, m’a presente aujourd’hui sa societe Value Logic. Value Logic est la premiere societe francaise a avoir introduit les concepts de "management de l’innovation" developpés par Strategyn. Une approche qui a