L'heure d'ete n'est plus necessaire
J’attends, ce matin, depuis environ une demi-heure mon interlocuteur qui, perturbé par le changement d’heure, a oublié son Blackberry et a donc raté notre rendez-vous.
Situation particulière? Je ne le pense pas. Nombre d’entre nous, à commencer par nos enfants, sommes perturbés par ces changements bi-annuels. Sommeil difficile à trouver, rythme difficile à retrouver lors des deux ou trois premiers matins qui suivent le changement d’heure. J’attends avec impatience la premiere etude serieuse sur le sujet. Et ne suis pas loin de croire que ces perturbations produisent une perte d’efficacité réelle à l’échelon national, de l’ordre d’un demi point de PIB.
J’ai du mal a comprendre pourquoi notre pays, qui a misé sur le tout nucleaire, et à l’heure ou de nombreuses personnes travaillent de chez elles tard le soir, poursuit cette expérience ridicule, lancée a une epoque où la facture energetique de la France dependait encore fortement du petrole. Et ne me dites pas que c’est pour suivre les autres pays europeens. Le rapprochement récent avec le Royaume Uni devrait nous aligner sur leur horaire decalé. Du moins six mois par an. Et les six autres mois, nous serions alignés … avec l’Allemagne. Il n’y a pas plus européen que cela!
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Qui a dit que le passage à l’heure d’hiver était une opération sans rique? J’ai déjà relaté sur ces pages mon aversion pour ces changements d’heure, en voici une nouvelle illustration en image.Dimanche 26 octobre, 1h10: le remontoir de ma montre se brise