L’été sera chaud
Vous avez remarqué la hausse de température ces derniers jours ? On annonce 40 degrés en région parisienne et un peu partout sur l’hexagone, durant les deux prochains jours. Encore un épisode caniculaire, le 3e ou le 4e depuis le début … du printemps; De quoi flipper, non ?
Je me souviens des fortes chaleurs, dans ma jeunesse. Ça tapait tout aussi fort, et les coups de soleil étaient tout aussi fréquents. Et à l’exception de l’été 1976 particulièrement sec, paraît-il, je ne me souviens pas de la durée tels épisodes de forte chaleur. La canicule la plus récente dont je me souvienne, c’est celle de 2003. D’abord parce qu’elle a été fortement médiatisée et politisée. Ensuite, par le nombre de victimes qui lui ont été associées, alors qu’on ne parlait pas des « morts de la canicule », en 1976. Et je me souviens aussi des manifestations étranges de cette canicule, comme cet ami qui me racontait que sa valise à roulettes collait littéralement au quai de la gare, le béton s’étant mis à fondre.
Au fait, qu’est ce qui est le plus pénible, selon vous ? Une longue canicule, de plusieurs jours, quinze étant une durée significative ? Ou la répétition de petits épisodes intenses, des bulles de chaleur, ne durant que 2 ou 3 jours ?
Pour ma part, je pense que c’est la répétition qui tape sur les nerfs. Le fait de se dire que ce n’est pas fini, que cela va revenir. Alors qu’une canicule un peu plus longue, mais qui s’achève sur quinze jours de sale temps, cela redonne un petit coup de boost. « Enfin, la pluie », serions-nous prêts à nous exclamer.
Encore que rien n’est moins sûr.
J’en vois déjà qui, après deux semaines de canicule puis deux semaines de pluies, râleraient sur l’été pourri…
Au fait, regardez bien ce qui nous attend en fin de semaine (enfin, à Paris)…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec