Les X, le Web et la finance
La question du matin: combien d’anciens élèves de l’Ecole Polytechnique travaillent chez Google, Microsoft, LinkedIn, etc.? Impossible d’avoir une vue exacte, mais un petit tour sur l’annuaire donne quelques éléments d’information:
- 14 chez Google
- 14 chez Microsoft (match nul)
- 3 chez eBay
- 1 chez Yahoo!
- 1 chez Amazon
A comparer avec les effectifs d’X dans les grandes banques américaines:
- 7 chez Citigroup
- 15 chez Barclays
- 20 chez Morgan Stanley
- 35 chez Lehman
- 37 chez Goldman Sachs
- 43 chez JPMorgan
Bref, il n’y a pas photo, la banque et la finance intéressent plus les polytechniciens que les grosses sociétés du Web.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Ne faudrait-il pas s’en réjouir 😉 ?
Peut être un biais dans ton analyse : l’intérêt pour la finance des ingés est né il y a 20 ans, pour le web il y a 10 ans.
Une analyse par promo donnerait peut être un autre point de vue ?
L’analyse est bien sur completement biaisee. Ne serait-ce que du point de vue geographique: les grandes banques americaines possedent des structures, a Londres, dans lesquels les X doues pour les maths peuvent s’epanouir. Les representations de Microsoft, Yahoo et consorts en Europe sont des structures plus commerciales que R&D. Google fait exception, mais pas en France.
Faut il s’en rejouir? J’en doute. La sur-representativite des X dans ce secteur est plus inquietante que rejouissante. Surtout ces temps-ci…
Je me suis souvent demandé pourquoi les X de ma génération étaient plus souvent attirés par la banque et la finance, que par la recherche et l’innovation, notamment dans le secteur des nouvelles technologies et du Web. La réponse vient de m’apparaître,