Les stagiaires
Un film entièrement dédié à Google, après un autre dédié à Facebook, pourquoi pas?
Ce n’est surement pas le film du siècle, et on est bien loin de la cruauté de « The Social Network« . Ce n’est pas non plus le navet décrit par certains commentateurs, ni le panégyrique censé récupérer la mise après le désastre de PRISM – d’ailleurs, qui aurait pu prévoir les révélations de Snowden lors du tournage de ce film?
« Les stagiaires » fait partie de cette catégories de films classiques où un énergumène – ici deux – vient changer la donne dans un univers clos et bien huilé, dans la veine du « Cercle des poètes disparus » ou de « Good morning Vietnam ». On ne s’ennuie pas, mais les moments de rigolades ne sont pas si nombreux au final. La séquence Instagram est la seule qui flirte avec le niveau de parodie auquel ce film aurait pu prétendre. C’est dommage.
Pour les amateurs de produits Google, le générique de fin est une excellente démo du portfolio et de tout ce que les produits Google peuvent vous apporter. Enfin, j’ai cru voir apparaître Sergei Brin de dos et barbu vers la fin du film .
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec