L’Équipe de France peut-elle gagner la Coupe du monde de football au Qatar ?
D’habitude, la Coupe du monde de football tombe en même temps que les épreuves du bac. Mais pas cette année. Les questions philosophiques liées au ballon rond devront être abordées bien plus en amont dans le programme, alors que celui-ci n’aura pas encore été complètement parcouru.
Ramenez la Coupe à la maison !
Comment estimer les chances de voir Kilian Mbappé et ses coéquipiers s’emparer de la coupe Jules Rimet, qui porte le nom de l’inventeur de la compétition, le français Jules Rimet (1873-1956), qui présida la FIFA pendant plus de trente années consécutives ? Et oui, on a tendance à l’oublier, mais si les Italiens et les Anglais se disputent la paternité de ce sport, appelé calcio par les uns, football par les autres (et soccer sur une autre planète, mais c’est une autre histoire…), personne ne peut venir contester que la Coupe du monde de foot, elle, a bien été inventée par un Français.
Mais revenons à la question principale de cet article : notre équipe nationale a-t-elle une chance de l’emporter ? Difficile de répondre à une question aussi complexe, l’alchimie d’une victoire étant encore un sujet d’expérimentation pour de nombreux et talentueux entraîneurs, sans parler des joueurs.
Du côté des joueurs, justement, c’est pas la grande forme. Si notre Mbappé national semble prêt à aller jouer les loups ravis sur les pelouses qataris, le reste de l’équipe n’en mène pas large. Entre les absents pour problèmes de santé, les absents pour problème de querelle familiale (Pogba), et les présents en petite forme (Benzema), on ne peut pas dire que le onze tricolore fasse figure de favori.
Mais n’oublions pas que nos petits tricolores ne sont jamais aussi bons que quand ils n’ont aucune chance. Souvenez-vous de 2002 : tout le monde les voyait dominer la Coupe du monde : ils sont sortis par la petite porte. Pire, en 2010, ils sont la risée des supporters et des journalistes tous pays confondus.
Alors qu’en 2018, passant péniblement le premier tour, ils n’ont eu de cesse de conteedire les pronostics, qui les voyaient sombrer contre l’Argentine ou la Belgique.
L’axiome de Lineker
Le football est un sport où 22 joueurs courent après un ballon, et c’est l’Allemagne qui gagne à la fin.
Gary Lineker
Il faut rendre à Lineker ce qui appartient à Lineker. Cet ancien joueur de l’équipe d’Angleterre, avait parfaitement résumé la science footballistique en un axiome de base. Quelle que soit l’année où se déroule une Coupe du monde, il faut compter sur l’équipe allemande pour faire figure d’épouvantail.
Mais … et les autres équipes ? Réglons le cas des Italiens, c’est assez simple : pour la deuxième édition compétitive, ils sont out, et devrons se contenter de regarder les matches à la télévision. Le Brésil aura toute ses chances, avec un Neymar qui arrive au top de sa forme, comme chaque année dans la période novembre-décembre. Gageons qu’à son retour au PSG en janvier, il finira par se blesser – mais je m’avance peut-être un peu…
Même s’il n’y a plus de petites équipes, je doute que l’Iran, les Etats-Unis ou le Japon nous fassent de l’ombre. L’Arabie Saoudite sera avantagée car ses joueurs évolueront dans leur fuseau horaire habituel. Les Canadiens, les Polonais et les Danois souffriront de la chaleur, donc pas trop de soucis de ce côté-là.
Tous derrière Didier !
Les autres participants, équipes issues des meilleurs championnats, ne nous feront probablement pas vraiment ombrage. N’oublions pas que les 23 sélectionnées par Didier Deschamps, s’ils sont tous français, évoluent pour la plupart dans des championnats étrangers, et sont parfaitement bilingues dans les deux langues, comme dirait Coluche.
Non, franchement, à part les Allemands que nous balaieront en demi-finale, je ne vois qu’une éqiupe capable de nous battre en finale.
L’équipe du Qatar.
Sauf si Bernard Tapie vient nous offrir le match à sa façon…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec