L'election du president interimaire
Il ets amusant de comparer l’enthousiasme déclenché aux US par la nomination des futurs potentiels vice-presidents – Joe Biden et Sarah Palin – à l’atonie de l’élection qui se déroule actuellement au Sénat. Quel sénateur viendra donc remplacer Christian Poncelet? Tout le monde s’en fout un peu, malgré l’énormité des budgets de fonctionnement du Sénat, tels que révélés la semaine passée par le Canard Enchainé.
Et pourtant, il s’agit bien de la personne qui pourrait remplacer le président de la république, d’un coté comme de l’autre de l’Atltlantique. Où est la passion, où est la vertu du régime démocratique? Certainement pas chez nous, où le choix du "remplaçant" s’effectue dans les lambris d’un huis clos entre aparatchiks de l’UMP.
Notons au passage que certains candidats sont des "blogueurs": Jean-Pierre Raffarin (http://www.carnetjpr.com/), Alain Lambert (http://www.alain-lambert.org/), Gerard Larcher (http://larcher2008.blogspirit.com/).
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Il y a une difference fondamentale. En France, le président du sénat exerce le cas échéant l’intérim du président de la république démissionnaire ou décédé, et cela pendant quelques semaines, le temps qu’une nouvelle élection ait lieu. Il se contente bien entendu d’expédier les affaire courantes. Un vice president americain, lui, peut être amené à remplacer le president dans la plénitude de ses attributions jusqu’à la fin du mandat de quatre ans. Il n’y a donc pas là matière à dénigrer notre pays au titre d’un éventuel déficit démocratique.
Sans denigrer notre pays, on ne peut que deplorer le manque d’interet que suscite la vie du Senat, et notamment l’election de son president. Mais vous avez raison, le vice president americain est suscpetible de jouer un bien plus grand role en cas de coup dur…