La leçon de marketing de la librairie du Casino à Juan les Pins
La librairie du Casino, à côté du Casino de Juan les PINS, occupe une place à part dans mon univers. C’est là que, presque chaque été, j’achetais les livres que je dévorerais ensuite entre plage et sorties familiales: Jules Verne, Balzac, Zola … Et quelques dizaines de Picsou. Je dois à cette librairie quelques unes des meilleures heures de ma jeunesse.
Ces dernières années, cette librairie s’est distinguée avec une approche originale pour vendre des livres: des commentaires très tranchés sur les ouvrages proposés, des recensions au couteau, bref, un petit délice pour vous inciter à pousser la porte de la librairie et acheter des livres. En voici un exemplaire …
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Je constate aussi que les librairies qui parviennent à se maintenir, sont celles qui font un petit effort de vente, qui mettent en avant des livres…
Le contraire de la librairie qui est à côté de chez moi. Elle ressemble à l'antre d'une bête fauve. Il y a aussi des petits cartons manuscrits sur les vitres. Mais, ici, ils annoncent que si l'on ne soutient pas le petit commerce menacé par l'infâme Amazon, on ira à rôtir en enfer.
Question finale : la critique négative favorise-t-elle la vente ? Mais peut-être que quelques sacrifices sont nécessaires pour attirer le client ?
A coté des critiques négatives, trônent de superbes mises en avant. On entre dans la librairie, on discute avec le libraire, on parler livres, et on ressort avec 5 ou 6 bouquins. Plus deux livres de poche offerts gracieusement. Surprenant!
Je constate aussi que les librairies qui parviennent à se maintenir, sont celles qui font un petit effort de vente, qui mettent en avant des livres…
Le contraire de la librairie qui est à côté de chez moi. Elle ressemble à l'antre d'une bête fauve. Il y a aussi des petits cartons manuscrits sur les vitres. Mais, ici, ils annoncent que si l'on ne soutient pas le petit commerce menacé par l'infâme Amazon, on ira à rôtir en enfer.
Question finale : la critique négative favorise-t-elle la vente ? Mais peut-être que quelques sacrifices sont nécessaires pour attirer le client ?
Rien qu’en lisant le titre du livre et la couverture, je vois déjà à quoi cela ressemble et je me sens en phase avec les commentaires manuscrits. Donc, j’entre dans la librairie pour mieux connaître ce libraire iconoclaste.
Peut être peut il se le permettre dans son quartier avec un lectorat fidèle car c’est en général ce type de livres (qu’il dénigre) qui font vivre les libraires. Comme avant les disquaires pointus sur le jazz, le rock indépendant ….