Le week-end de 12 jours
Le mois de mai a toujours rimé avec congé. Rime sonore plus que visuelle, mais rime bien réelle. Avec deux ou trois jours fériés, plus les ponts, plus les incitations à solder les jours non écoulés d’un 31 mai à l’autre, rares sont les salariés qui vont passer plus de 15 jours ouvrés sur leur lieu de travail.
Cette année, c’est encore plus flagrant. La conjonction d’un jeudi 1er mai, suivi d’un jeudi 8 mai, qui enchaîne sur un lundi de Pentecôte le 12 mai permet de poser cinq jours de congé, et de partir pendant douze jours en vacances… Seuls les acharnés de boulot, les créateurs, les workaholic et autres perturbés tiendront la boutique pendant que les autres se doreront la pillule.
Le niveau d’activité en France va probablement baisser de manière significative dans les prochains jours. Et le niveau de glande général progresser de deux ou trois points. Qui s’en plaindra?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
« Seuls les acharnés de boulot, les créateurs, les workaholic et autres perturbés tiendront la boutique pendant que les autres se doreront la pillule ».
Consternant. A en juger par le nombre de commentaires de vos billets qui tend vers zéro à vitesse grand V, vous devriez comprendre que votre style n’engage pas vos lecteurs à user de leur droit de réponse. En ce qui me concerne, ce sera la première et la dernière fois que je visite votre blog, patchwork mal ficelé de pub Google, de liens « Web 2.0 » et d’articles condescendants. Décevant pour un Polytechnicien
J’avais bien trouvé ma conclusion, apparemment: « qui s’en plaindra? » Voici mon premier plaignant. Pour le reste, ma foi, je ne cherche pas à faire de l’audience, et polytechnicien ou non, mes propos ne sont pas là pour plaire à toute la planète. Perdre un lecteur ne m’a jamais fait peur, en gagner plusieurs n’a jamais été non plus ma principale motivation. Mon seul regret, c’est que votre dose de second degre flirte avec le zero absolu. Decevant pour le lecteur d’un blog.