Le retour en France de la Coupe du monde de football …
Depuis quelques jours, une Coupe du monde de football se déroule sur le territoire national. Plus paisible, moins médiatisée que celle qui oppose des équipes masculines, cette Coupe du monde là gagne à être reconnue. Les joueuses – car il s’agit bien de joueuses de football, et non de football féminin – se battent comme leurs homologues masculins, sans y apporter la dose de violence retenue, de mauvaise foi ou de trucage dont pâtissent certains matches de foot.
Bien sûr, les puristes se plaindront de la vitesse de jeu inférieure. Mais à part cette différence là, indéniable – mais qui s’en plaint en athlétisme ou en natation? – qu’y a-t-il à redire? Ces matches apportent leur lot de tension, de naufrages, de gestes techniques, et même bizarrement plus de gestes techniques que chez les hommes, chez qui le moindre dribble finit le plus souvent par une chute et une grimace peu télégénique.
Le spectacle est au rendez-vous, et on a même pu assister, la semaine passée, à un carton, comme on en voit rarement en phase finale d’une compétition internationale. Un 13-0 infligé par l’équipe des États-Unis, celle où évolue Carli Lloyd, à celle de Thaïlande…
Alors, bien sûr, il faut bien râler un peu, de temps en temps. Se plaindre de l’arbitrage vidéo, s’offusquer de voir un arbitre faire tirer de nouveau un penalty qui était venu s’écraser sur un poteau. Mais sans ces aléas, le football ne serait pas ce qu’il est: un divertissement pour tous publics.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec