Le prix du disque
Sur Radio Classique, il y a quelques jours, un artiste dont j’ai oublié le nom a dit quelque chos de très juste: la dérive actuelle du téléchargement prend sa source, en partie, dans le prix exorbitant (15 à 20€ pour un jeune ou un moins jeune, ça compte!) qu’il faut parfois payer pour obtenir une petite galette dont le prix à l’unité frôle la dizaine de centimes, accompagné d’un livret souvent indigent, ne comportant parfois que les titres, les durées des plages et les droits associés.
Pour cet artiste, décidément intelligent, la seule justification pour maintenir des prix aussi élevés consiste à fournir un service de qualité autour du CD (on retrouve finalement l’esprit du billet précédent écrit sur le gratuit). C’est la raison pour laquelle cet artiste souhaitait que chacun des CDs qu’il publierait soit accompagné d’un livret de qualité, et package comme une oeuvre d’art. Personnellement, je trouve que son point de vue se défend. Et vous?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec