Le jeune homme et la mort
Il y a quelques semaines, deux sujets de société liés à la mort s’étaient téléscopés: le débat sur l’euthanasie et les suicides en entreprise. Deux sujets difficiles à aborder, sur le choix de mettre fin à sa vie où à celle d’un proche. Sujets tabous, dans nos sociétés judéo-chrétiennes, où le suicide ou l’euthanasie sont fermement condamnés par les grandes religions monothéistes (seul un certain islam intégriste préconise une certaine forme de suicide sous la forme d’attentats, forme hautement condamnable bien entendu). Alors que pour ce qiu est d’envoyer des êtres humains au casse-pipe, la question ne se pose pas…
Concernant le suicide, le sujet est actuellement d’actualité outre-atlantique, particulièrement sous l’angle de la dépression chez les hommes. Un récent article dans Newsweek lançait le débat, arguant que plusieurs millions d’hommes en souffraient, et ce, dans toutes les franges de la population. L’impact économique serait tel, qu’il se chiffrrait en millairds de dollars. L’article propose même un lien vers un questionnaire en ligne permettant de dépister les tendances dépressives… Dans sa recherche des causes de suicide sur l’un de ses sites, la direction de Renault devrait peut-être s’inspirer de cet excellent article…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
il y a beaucoup à dire sur les histoires récentes en France (renault et EdF mais pas seulement); il faut repartir de la base : l’être humain a besoin de collectif et d’appartenance; et nos entreprises mettent en place de plus en plus de choses qui séparent… voir l’interview d’un syndicaliste de Renault à C|net (je cite de mémoire) « les gens n’ont même plus besoin de contacter leur manager pour poser leurs congés »… poser ses congés c’est trivial, entrer en contact (pour n’importe quelle raison) ça n’est pas trivial… « l’homme ne senourrit pas eulement de pain, mais de parole »… ça mériterait plus de développements.